La ville d'Untergard
Untergard fut fondé il y a près de cent ans. Alors qu’ils croulaient sous le poids des taxes instaurées par le graf Sternhauer, des villageois de la région de Grimminhagen réunirent leurs maigres possessions avant de partir vers le sud.
Le graf était tout autant furieux, que certain de voir ces villageois rebelles engloutis par la forêt de Drakwald.
Les exilés suivirent la rivière en direction du sud jusqu’à ce qu’ils furent finalement parvenus à un emplacement jugé propice à la fondation d’un nouveau village. Ils s’établirent donc sur la rive ouest de la rivière et parvinrent, contre toute attente, à survivre et à prospérer.
C’est ainsi que ce qui n’était initialement guère plus que l’embryon d’une colonie, devint une petite ville qui finit même par s’étendre sur la rive orientale. C’est d’ailleurs au prix d’efforts considérables que les habitants d’Untergard parvinrent à retirer suffisamment de roche du lit de la rivière pour bâtir un pont de pierre reliant les deux parties de la ville.
Il n’avait fallu que deux générations pour que le village d’exilés se transforme en un centre de commerce local. Le pont joua un rôle sensible dans cette transformation car il était le seul point de passage de la rivière au sud de Grimminhagen.
C’est tout naturellement que la petite ville devint donc une étape naturelle pour les barges marchandes évoluant sur la rivière.
Ce succès eut toutefois un prix. Lorsque les forces d’Archaon envahirent le Middenland, Untergard et son pont devinrent un emplacement des plus stratégiques. Khazrak, ennemi juré du graf Todbringer et premier des seigneurs de guerre hommes-bêtes de la Drakwald, mena une attaque nocturne surprise contre Untergard.
Les hommes-bêtes de Khazrak parvinrent à prendre les murs d’enceinte et à envahir complètement la partie orientale d’Untergard.
Les défenseurs réussirent toutefois à se regrouper au pont et une bataille qui devait durer neuf jours et neuf nuits s’ensuivit. Finalement, des milliers de soldats impériaux et leurs alliés nains vinrent prêter main-forte aux villageois, achevant ainsi de transformer la bataille du pont en une incroyable scène de carnage.
Désormais incapable de contenir ses adversaires, Khazrak organisa la mise à sac de la partie orientale de la ville avant de mener ses troupes au nord.
Le cœur de la bataille se déporta alors vers Middenheim tandis qu’Untergard retrouvait la tranquillité.
Peu à peu, les régiments qui étaient venus à la rescousse de la petite ville finirent par la quitter pour d’autres batailles.
Les survivants entreprirent alors la reconstruction.
La partie orientale de la ville était dans un tel état de ruine qu’elle fut temporairement abandonnée. Il fallut plusieurs semaines aux survivants d’Untergard et aux réfugiés d’autres villages détruits pour parvenir à enterrer tous les cadavres qui gisaient dans les ruines et aux alentours du pont.
Les morts pourrissants et leurs maladies prélevèrent toutefois leur dû sur bon nombre de vivants. La population actuelle d’Untergard est de près de soixante-quinze individus, paysans et bourgeois pour la plupart.
Tous les habitants physiquement aptes doivent participer à sa défense.
Ils prennent des tours de garde sur les murailles et le long de la palissade de bois bordant la rivière durant quelques heures chaque jour avant de retourner à leurs activités quotidiennes.
La ville, placée sous loi martiale, est dirigée par Gerhard Schiller, le capitaine de la garde.
Les Voies de la Damnation
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Les Voies de la Damnation
La Tempête du Chaos
Chacun d’entre vous a grandi bercé par les récits de la Grande Guerre contre le Chaos. La geste de Magnus le Pieux et de sa victoire contre les armées du Chaos est connue de tous.
Bien qu’il y ait eu de nombreuses guerres, conflits et incursions au cours des deux cents dernières années, aucune bataille n’a atteint une ampleur telle que celle de la Grande Guerre.
Enfin, aucune jusqu’à ce jour. En cette triste année, le seigneur du Chaos Archaon envahit l’Empire à la tête de cinq puissantes armées.
Elles s’abattirent sur les terres humaines depuis les Désolations du Chaos. C’est ainsi que guerriers, mutants, maraudeurs, monstres de cauchemar et sombres sorciers déferlèrent sur la civilisation.
Nombreux furent les flagellants et autre prophètes de l’apocalypse à annoncer la venue de la fin des temps.
Et, tandis que ces armées détruisaient tout derrière elles sur leur chemin vers les provinces septentrionales, nombreux furent ceux qui se mirent à croire ces tristes prophètes. Vous avez entendu d’innombrables histoires au cours des derniers mois. Elles disent que Sigmar marche à nouveau parmi les vivants.
Elles disent qu’une armée de loups attaqua la cité kislevite d’Erengrad. Elles disent que les morts sortent de leurs tombes pour venir défendre l’Empire.
Elles disent qu’une grande victoire eut lieu à Middenheim.
Elles disent qu’une terrible maladie ravage les ruelles de Talabheim et que, désormais, elles ne sont plus occupées que par des cadavres bouffis.
Aujourd’hui, vous ne pouvez plus croire que ce que vous voyez de vos propres yeux. Vous résidez actuellement dans la ville d’Untergard dans la forêt de Drakwald.
Une bataille qui dura neuf jours et neuf nuits eut lieu ici tandis que des hordes d’hommes-bêtes tentèrent de prendre le contrôle du pont de pierre de la ville. Ils furent repoussés, mais le prix à payer fut des plus élevés.
La ville n’est plus que ruines et les survivants doivent quotidiennement lutter pour survivre. L’armée impériale a quitté Untergard depuis un bon moment, ne laissant que ses cadavres derrière elle.
Vous avez entendu parler d’autres batailles ayant lieu plus au nord, mais il semblerait que la guerre soit finie en ce lieu.
Tout du moins c’est ce que vous espérez. Voici déjà plusieurs jours que vous résidez à Untergard attendant que les violents orages qui arrosent quotidiennement la Drakwald veuillent bien cesser.
À votre réveil, vous découvrez deux choses : les pluies ont enfin cessé, et presque tout le village semble s’être réuni sur l’Ackerplatz.
Chacun d’entre vous a grandi bercé par les récits de la Grande Guerre contre le Chaos. La geste de Magnus le Pieux et de sa victoire contre les armées du Chaos est connue de tous.
Bien qu’il y ait eu de nombreuses guerres, conflits et incursions au cours des deux cents dernières années, aucune bataille n’a atteint une ampleur telle que celle de la Grande Guerre.
Enfin, aucune jusqu’à ce jour. En cette triste année, le seigneur du Chaos Archaon envahit l’Empire à la tête de cinq puissantes armées.
Elles s’abattirent sur les terres humaines depuis les Désolations du Chaos. C’est ainsi que guerriers, mutants, maraudeurs, monstres de cauchemar et sombres sorciers déferlèrent sur la civilisation.
Nombreux furent les flagellants et autre prophètes de l’apocalypse à annoncer la venue de la fin des temps.
Et, tandis que ces armées détruisaient tout derrière elles sur leur chemin vers les provinces septentrionales, nombreux furent ceux qui se mirent à croire ces tristes prophètes. Vous avez entendu d’innombrables histoires au cours des derniers mois. Elles disent que Sigmar marche à nouveau parmi les vivants.
Elles disent qu’une armée de loups attaqua la cité kislevite d’Erengrad. Elles disent que les morts sortent de leurs tombes pour venir défendre l’Empire.
Elles disent qu’une grande victoire eut lieu à Middenheim.
Elles disent qu’une terrible maladie ravage les ruelles de Talabheim et que, désormais, elles ne sont plus occupées que par des cadavres bouffis.
Aujourd’hui, vous ne pouvez plus croire que ce que vous voyez de vos propres yeux. Vous résidez actuellement dans la ville d’Untergard dans la forêt de Drakwald.
Une bataille qui dura neuf jours et neuf nuits eut lieu ici tandis que des hordes d’hommes-bêtes tentèrent de prendre le contrôle du pont de pierre de la ville. Ils furent repoussés, mais le prix à payer fut des plus élevés.
La ville n’est plus que ruines et les survivants doivent quotidiennement lutter pour survivre. L’armée impériale a quitté Untergard depuis un bon moment, ne laissant que ses cadavres derrière elle.
Vous avez entendu parler d’autres batailles ayant lieu plus au nord, mais il semblerait que la guerre soit finie en ce lieu.
Tout du moins c’est ce que vous espérez. Voici déjà plusieurs jours que vous résidez à Untergard attendant que les violents orages qui arrosent quotidiennement la Drakwald veuillent bien cesser.
À votre réveil, vous découvrez deux choses : les pluies ont enfin cessé, et presque tout le village semble s’être réuni sur l’Ackerplatz.
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Les Voies de la Damnation
Nos Héros
-Stefen Backer : Reiklander, Prêtre de Sigmar et fervent serviteur de l'Empereur rêvant d’intégrer l'Ordre de la Flamme Purificatrice.
-Eric Raufbold : Reiklander, Gladiateur à la notoriété grandissante avant les évènement de la Tempête du Chaos et peu être le futur champion de l'Empire.
-Maëthaniel "Maë" Brume d'argent : Asur né au sein de l'Empire, Conseillère du corps diplomatique d'Ulthuan et désirant découvrir sa terre d'origines auréolée de gloire.
-Boldrik DiVitali Duredeker : Dawi né non loin des Voûtes à la croisée des frontières Tiléennes, Bretoniennes et Impériales. Marchand, artisan, et voyageur mystérieux.
-Stefen Backer : Reiklander, Prêtre de Sigmar et fervent serviteur de l'Empereur rêvant d’intégrer l'Ordre de la Flamme Purificatrice.
-Eric Raufbold : Reiklander, Gladiateur à la notoriété grandissante avant les évènement de la Tempête du Chaos et peu être le futur champion de l'Empire.
-Maëthaniel "Maë" Brume d'argent : Asur né au sein de l'Empire, Conseillère du corps diplomatique d'Ulthuan et désirant découvrir sa terre d'origines auréolée de gloire.
-Boldrik DiVitali Duredeker : Dawi né non loin des Voûtes à la croisée des frontières Tiléennes, Bretoniennes et Impériales. Marchand, artisan, et voyageur mystérieux.
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Re: Les Voies de la Damnation
Les Personnalités d’ Untergard
• Gerhard Schiller
Vétéran grisonnant âgé d’une cinquantaine d’années, Schiller est le plus haut gradé des survivants d’Untergard. Ce fut lui qui organisa la population de la ville et qui la poussa à prendre les armes pour se défendre. Il supervisa enfin les réparations du mur d’enceinte. C’est essentiellement parce que les autres habitants de la ville ont pris l’habitude de se reposer sur lui qu’il dirige la ville aujourd’hui. Il fait de son mieux pour s’assurer que les survivants sont prêts à se défendre dans le cas d’une éventuelle nouvelle attaque. Schiller est un homme sévère mais juste. Il peut paraître quelque peu brusque et bourru, mais il se préoccupe véritablement du bien-être des habitants d’Untergard, et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger. Le capitaine Schiller a transformé l’un des plus importants entrepôts de la ville en quartier général temporaire de la garde ; les portes et fenêtres des lieux ont ainsi été renforcées, et c’est ici que sont conservées les armes et l’équipement récupérés des combats et des ruines, et destinés à servir dans l’éventualité d’une nouvelle attaque. Schiller a transformé une petite partie de cet entrepôt en ses quartiers personnels.
• Granny Moescher
Granny Moescher est certainement la plus vieille habitante d’Untergard et elle y fait office de guérisseuse et de sage-femme. Elle paraît avoir une soixantaine d’années, mais elle en a en fait beaucoup plus que cela. De fait, nul en Untergard ne peut se souvenir d’une époque où Granny Moescher n’était pas déjà présente. Elle apporte ce qui manque de souplesse et de diplomatie à la gestion de la ville par Schiller. Elle mène les efforts visant à relancer les cultures et l’élevage et, de manière plus générale, elle s’occupe de faire en sorte que la ville retrouve au plus vite une vie normale. Granny est une femme directe, débordant d’énergie et pourvue d’un fort sens pratique. Elle est l’une des rares personnes à vivre en dehors de la ville. Le capitaine Schiller a, à de nombreuses reprises, tenté de la convaincre de venir vivre à l’intérieur des murs, mais elle a toujours refusé de quitter sa demeure. Parmi toutes ses activités, Granny Moescher a pris soin de veiller à ce que l’on s’occupe des orphelins laissés en ville par les combats. Elle en a confié quelques-uns à diverses familles de la ville et, à tout moment, il est possible d’en trouver entre trois et six vivant chez elle et aidant aux tâches ménagères.
• Hans Baumer
Cet homme grand et à la barbe abondante est un des bûcherons qui vint chercher refuge à Untergard. Il s’agit d’un homme discret qui préfère de loin la solitude des terres sauvages à l’agitation des villes. Il passe l’essentiel de ses journées dans la forêt à chasser et à surveiller tout signe de l’éventuelle venue de forces hostiles. Il n’est généralement possible de le trouver en ville qu’une fois le soleil couché. Les fruits de sa chasse viennent agréablement grossir les maigres ressources procurées par le bétail survivant et les quelques champs en état aux environs. Toutefois, le capitaine Schiller ayant clairement exprimé sa crainte que tout ce qui puisse être retiré de la forêt soit désormais souillé par la marque du Chaos, certains villageois préfèrent éviter de manger les prises de Hans. Jusqu’à présent, personne ayant mangé le produit de sa chasse n’a cependant présenté le moindre symptôme inquiétant.
• Gerhard Schiller
Vétéran grisonnant âgé d’une cinquantaine d’années, Schiller est le plus haut gradé des survivants d’Untergard. Ce fut lui qui organisa la population de la ville et qui la poussa à prendre les armes pour se défendre. Il supervisa enfin les réparations du mur d’enceinte. C’est essentiellement parce que les autres habitants de la ville ont pris l’habitude de se reposer sur lui qu’il dirige la ville aujourd’hui. Il fait de son mieux pour s’assurer que les survivants sont prêts à se défendre dans le cas d’une éventuelle nouvelle attaque. Schiller est un homme sévère mais juste. Il peut paraître quelque peu brusque et bourru, mais il se préoccupe véritablement du bien-être des habitants d’Untergard, et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger. Le capitaine Schiller a transformé l’un des plus importants entrepôts de la ville en quartier général temporaire de la garde ; les portes et fenêtres des lieux ont ainsi été renforcées, et c’est ici que sont conservées les armes et l’équipement récupérés des combats et des ruines, et destinés à servir dans l’éventualité d’une nouvelle attaque. Schiller a transformé une petite partie de cet entrepôt en ses quartiers personnels.
• Granny Moescher
Granny Moescher est certainement la plus vieille habitante d’Untergard et elle y fait office de guérisseuse et de sage-femme. Elle paraît avoir une soixantaine d’années, mais elle en a en fait beaucoup plus que cela. De fait, nul en Untergard ne peut se souvenir d’une époque où Granny Moescher n’était pas déjà présente. Elle apporte ce qui manque de souplesse et de diplomatie à la gestion de la ville par Schiller. Elle mène les efforts visant à relancer les cultures et l’élevage et, de manière plus générale, elle s’occupe de faire en sorte que la ville retrouve au plus vite une vie normale. Granny est une femme directe, débordant d’énergie et pourvue d’un fort sens pratique. Elle est l’une des rares personnes à vivre en dehors de la ville. Le capitaine Schiller a, à de nombreuses reprises, tenté de la convaincre de venir vivre à l’intérieur des murs, mais elle a toujours refusé de quitter sa demeure. Parmi toutes ses activités, Granny Moescher a pris soin de veiller à ce que l’on s’occupe des orphelins laissés en ville par les combats. Elle en a confié quelques-uns à diverses familles de la ville et, à tout moment, il est possible d’en trouver entre trois et six vivant chez elle et aidant aux tâches ménagères.
• Hans Baumer
Cet homme grand et à la barbe abondante est un des bûcherons qui vint chercher refuge à Untergard. Il s’agit d’un homme discret qui préfère de loin la solitude des terres sauvages à l’agitation des villes. Il passe l’essentiel de ses journées dans la forêt à chasser et à surveiller tout signe de l’éventuelle venue de forces hostiles. Il n’est généralement possible de le trouver en ville qu’une fois le soleil couché. Les fruits de sa chasse viennent agréablement grossir les maigres ressources procurées par le bétail survivant et les quelques champs en état aux environs. Toutefois, le capitaine Schiller ayant clairement exprimé sa crainte que tout ce qui puisse être retiré de la forêt soit désormais souillé par la marque du Chaos, certains villageois préfèrent éviter de manger les prises de Hans. Jusqu’à présent, personne ayant mangé le produit de sa chasse n’a cependant présenté le moindre symptôme inquiétant.
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Re: Les Voies de la Damnation
Arkenplatz
La plupart des soixante-quinze survivants d’Untergard sont déjà réunis sur la place principale. En attendant l’arrivée de Gerhard Schiller, ils se contentent de discuter.
La plupart de ceux d’entre eux qui n’étaient ni trop vieux ni trop jeunes pour combattre arborent une multitude de blessures. Tous ne portent plus que des haillons.
Ils sont pour la plupart épuisés et en proie à une faim que les maigres réserves locales ne peuvent apaiser.
Un murmure parcourt la foule au moment où le capitaine Schiller apparaît. L’un de ses hommes dispose une caisse de bois devant lui afin qu’il puisse monter dessus pour être vu de tous.
Malgré son âge avancé, le capitaine grimpe sur la caisse avec aisance et souplesse. Et bien que son uniforme et son armure soient usés et abîmés, le charisme naturel du capitaine impose le respect à la foule.
Il lui suffit de lever la main pour faire le silence.
Bon peuple d’Untergard, commence-t-il, aujourd’hui est un jour glorieux. J’ai en effet reçu une lettre du graf Todbringer de Middenheim.
Le vieux loup vit toujours et la fière cité de Middenheim se dresse toujours aussi vaillante et forte! À ces simples mots, la foule exulte de joie.
Après quelques instants, Schiller impose à nouveau le silence. Le graf Todbringer nous envoie ses remerciements pour la manière dont la population d’Untergard a su se dresser face à l’avancée des troupes du Chaos.
Il a dit, et je ne fais que le citer, «Les générations futures se souviendront de la bataille pour le pont d’Untergard comme de l’une des plus glorieuses batailles de l’histoire du Middenland.»
Soyez fier, peuple d’Untergard, car notre sacrifice n’aura pas été vain! Lorsque les hourras se calment à nouveau, Schiller reprend.
Afin de nous montrer sa gratitude pour le courage dont nous avons fait preuve, le graf nous a envoyé un gage de sa reconnaissance. Le capitaine exhibe un sac duquel il sort une miche de pain et une bouteille de vin.
Nous avons l’honneur de recevoir un chargement de pain et de vin directement de Middenheim.
La foule laisse éclater sa joie à la vue du cadeau du graf et, tandis que tous les yeux des affamés sont fixés sur le pain frais, elle se met à crier: «Longue vie au graf! Longue vie au graf! ».
Le capitaine Schiller brandit haut le pain et le vin tandis que la foule crie à s’en briser la voix. Mais, soudainement, retentit une violente explosion et la bouteille éclate en morceaux couvrant ainsi Schiller de vin et d’éclats de verre.
La panique s’abat alors sur la foule avec la violence d’un orage d’été.
Après avoir participé à la défense de la ville, c’est tout naturellement que les habitants d’Untergard sont à même d’identifier la détonation d’une arme à feu.
Ils fuient donc immédiatement en courant pour chercher un abri car l’Ackerplatz est une zone complètement dégagée.
Nos héros distinguent quatre mutants hideux qui traversent le pont en courant. Le premier à des tentacules à la place des bras, le deuxième des cornes et une épaisse fourrure, le troisième est paré d’un groin de cochon, et le quatrième arbore un troisième œil au milieu du front. Ils sont vêtus de guenilles souillées et armés de gourdins. Tandis qu’ils se rapprochent ils peuvent voir la haine briller dans leur regard.
Après un combat intense mais de courte durée, les mutants sont vaincus.
Tandis que le calme reprend peu à peu le dessus, des cris peuvent soudain être entendus provenant de la direction des portes de la ville. Craignant une nouvelle attaque, plusieurs habitants d’Untergard s’emparent de leurs armes avant de se précipiter vers la muraille. Les craintes sont toutefois vite dissipées. Il ne s’agit que de Hans Baumer de retour de la forêt. Il est accompagné de quelques individus en haillons sentant la peur et la sueur à des kilomètres et portant leurs seuls biens dans quelques sacs misérables.
La plupart des soixante-quinze survivants d’Untergard sont déjà réunis sur la place principale. En attendant l’arrivée de Gerhard Schiller, ils se contentent de discuter.
La plupart de ceux d’entre eux qui n’étaient ni trop vieux ni trop jeunes pour combattre arborent une multitude de blessures. Tous ne portent plus que des haillons.
Ils sont pour la plupart épuisés et en proie à une faim que les maigres réserves locales ne peuvent apaiser.
Un murmure parcourt la foule au moment où le capitaine Schiller apparaît. L’un de ses hommes dispose une caisse de bois devant lui afin qu’il puisse monter dessus pour être vu de tous.
Malgré son âge avancé, le capitaine grimpe sur la caisse avec aisance et souplesse. Et bien que son uniforme et son armure soient usés et abîmés, le charisme naturel du capitaine impose le respect à la foule.
Il lui suffit de lever la main pour faire le silence.
Bon peuple d’Untergard, commence-t-il, aujourd’hui est un jour glorieux. J’ai en effet reçu une lettre du graf Todbringer de Middenheim.
Le vieux loup vit toujours et la fière cité de Middenheim se dresse toujours aussi vaillante et forte! À ces simples mots, la foule exulte de joie.
Après quelques instants, Schiller impose à nouveau le silence. Le graf Todbringer nous envoie ses remerciements pour la manière dont la population d’Untergard a su se dresser face à l’avancée des troupes du Chaos.
Il a dit, et je ne fais que le citer, «Les générations futures se souviendront de la bataille pour le pont d’Untergard comme de l’une des plus glorieuses batailles de l’histoire du Middenland.»
Soyez fier, peuple d’Untergard, car notre sacrifice n’aura pas été vain! Lorsque les hourras se calment à nouveau, Schiller reprend.
Afin de nous montrer sa gratitude pour le courage dont nous avons fait preuve, le graf nous a envoyé un gage de sa reconnaissance. Le capitaine exhibe un sac duquel il sort une miche de pain et une bouteille de vin.
Nous avons l’honneur de recevoir un chargement de pain et de vin directement de Middenheim.
La foule laisse éclater sa joie à la vue du cadeau du graf et, tandis que tous les yeux des affamés sont fixés sur le pain frais, elle se met à crier: «Longue vie au graf! Longue vie au graf! ».
Le capitaine Schiller brandit haut le pain et le vin tandis que la foule crie à s’en briser la voix. Mais, soudainement, retentit une violente explosion et la bouteille éclate en morceaux couvrant ainsi Schiller de vin et d’éclats de verre.
La panique s’abat alors sur la foule avec la violence d’un orage d’été.
Après avoir participé à la défense de la ville, c’est tout naturellement que les habitants d’Untergard sont à même d’identifier la détonation d’une arme à feu.
Ils fuient donc immédiatement en courant pour chercher un abri car l’Ackerplatz est une zone complètement dégagée.
Nos héros distinguent quatre mutants hideux qui traversent le pont en courant. Le premier à des tentacules à la place des bras, le deuxième des cornes et une épaisse fourrure, le troisième est paré d’un groin de cochon, et le quatrième arbore un troisième œil au milieu du front. Ils sont vêtus de guenilles souillées et armés de gourdins. Tandis qu’ils se rapprochent ils peuvent voir la haine briller dans leur regard.
Après un combat intense mais de courte durée, les mutants sont vaincus.
Tandis que le calme reprend peu à peu le dessus, des cris peuvent soudain être entendus provenant de la direction des portes de la ville. Craignant une nouvelle attaque, plusieurs habitants d’Untergard s’emparent de leurs armes avant de se précipiter vers la muraille. Les craintes sont toutefois vite dissipées. Il ne s’agit que de Hans Baumer de retour de la forêt. Il est accompagné de quelques individus en haillons sentant la peur et la sueur à des kilomètres et portant leurs seuls biens dans quelques sacs misérables.
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Re: Les Voies de la Damnation
Les Hommes- bêtes
Hans Baumer : J’explorais les contrées environnantes et j’y ai recueilli les rescapés des derniers combats. Les gens qui m’accompagnent aujourd’hui – il fait un geste en direction des réfugiés qui l’ont suivi sont les survivants que j’ai découverts errant dans les bois. Ils viennent de villages de tout le Middenland.
Tandis que je les menais jusqu’ici, j’ai pu voir des traces fraîches de passage d’hommes-bêtes au sud de la ville.
À première vue, il s’agirait d’une meute de guerre de deux cents têtes ou plus, et elle se dirige vers Untergard. J’ai fait au plus vite pour venir vous prévenir du danger.
Je me conformerai bien évidemment à la décision du capitaine Schiller mais, à mon avis, nous ferions tous mieux de quitter la ville avant l’arrivée des hommes-bêtes.
Je ne pense pas que nous soyons de taille à les repousser et nous n’avons aucune aide à attendre prochainement.
J’ai visité Grimminhagen il y a six jours de cela et la ville n’est plus que ruines et cadavres. Nous ne pouvons donc pas compter sur l’aide des survivants.
Quelles autres nouvelles sinon ? Eh bien ! je dois aussi dire que si Grimminhagen a été mis à sac, le graf Elster Sternhauer a tout de même survécu en se cachant dans sa forteresse.
À la mention du graf, nombreuses sont les huées au sein de la foule présente. Même la douce Granny Moescher grimace à l’énoncé de son nom.
Les survivants et nos héros débâtent du fait de quitter la ville, quand le capitaine Schiller prend la parole afin de calmer les esprits.
En tant que chef d’Untergard de plein droit, il me faut désormais prendre une décision difficile. Bien que cela me coûte de le dire, je suis d’accord avec Hans.
Nous ne pouvons pas espérer résister à une telle horde d’hommes-bêtes. Dès demain, aux premières lueurs du jour, nous nous mettrons donc en route au nord pour Middenheim.
Nous savons que le graf Todbringer s’y trouve et nous pourrons enfin trouver la sécurité derrière les hautes et épaisses murailles de la cité. Et, avec l’aide du graf, nous reviendrons ici et finirons de reconstruire nos foyers.
Ne vous y trompez pas, Untergard redeviendra ce qu’elle a été, et même plus encore! Pour l’heure, profitons du cadeau du graf et préparons-nous au départ. Nous avons fort à faire d’ici le lever du soleil.
Hans Baumer : J’explorais les contrées environnantes et j’y ai recueilli les rescapés des derniers combats. Les gens qui m’accompagnent aujourd’hui – il fait un geste en direction des réfugiés qui l’ont suivi sont les survivants que j’ai découverts errant dans les bois. Ils viennent de villages de tout le Middenland.
Tandis que je les menais jusqu’ici, j’ai pu voir des traces fraîches de passage d’hommes-bêtes au sud de la ville.
À première vue, il s’agirait d’une meute de guerre de deux cents têtes ou plus, et elle se dirige vers Untergard. J’ai fait au plus vite pour venir vous prévenir du danger.
Je me conformerai bien évidemment à la décision du capitaine Schiller mais, à mon avis, nous ferions tous mieux de quitter la ville avant l’arrivée des hommes-bêtes.
Je ne pense pas que nous soyons de taille à les repousser et nous n’avons aucune aide à attendre prochainement.
J’ai visité Grimminhagen il y a six jours de cela et la ville n’est plus que ruines et cadavres. Nous ne pouvons donc pas compter sur l’aide des survivants.
Quelles autres nouvelles sinon ? Eh bien ! je dois aussi dire que si Grimminhagen a été mis à sac, le graf Elster Sternhauer a tout de même survécu en se cachant dans sa forteresse.
À la mention du graf, nombreuses sont les huées au sein de la foule présente. Même la douce Granny Moescher grimace à l’énoncé de son nom.
Les survivants et nos héros débâtent du fait de quitter la ville, quand le capitaine Schiller prend la parole afin de calmer les esprits.
En tant que chef d’Untergard de plein droit, il me faut désormais prendre une décision difficile. Bien que cela me coûte de le dire, je suis d’accord avec Hans.
Nous ne pouvons pas espérer résister à une telle horde d’hommes-bêtes. Dès demain, aux premières lueurs du jour, nous nous mettrons donc en route au nord pour Middenheim.
Nous savons que le graf Todbringer s’y trouve et nous pourrons enfin trouver la sécurité derrière les hautes et épaisses murailles de la cité. Et, avec l’aide du graf, nous reviendrons ici et finirons de reconstruire nos foyers.
Ne vous y trompez pas, Untergard redeviendra ce qu’elle a été, et même plus encore! Pour l’heure, profitons du cadeau du graf et préparons-nous au départ. Nous avons fort à faire d’ici le lever du soleil.