Les Aventures de Balti
Posté : 08/06/2015 à 14:11
Tout a commencé sur le chemin vers Phandalin. On m'avait engagé pour escorter deux jeunes urbains, originaires de Samarande. Ils avaient du matériel à convoyer vers Phandalin, et leur commanditaire, un certain Gundren Cherchepierres, semblait douter de leurs capacités à s'en sortir seuls en dehors des murs d'une cité.Tout ceci est bien entendu écrit et raconté par Balti. Et envoyé à un ancien ami qui possède un journal à faible tirage à Samarande ...
Je ne pouvais pas contredire ce fait. Shapen, le jeune gnome plein d'arrogance, semblait perdu dès qu'il s'éloignait plus de cinq minutes de ses livres de magie. Nuëva, étudiante en magie également, mais qui semblait avoir emprunté des voies plus sombres ensuite, était sur le qui-vive à chaque moment. On aurait qu'elle craignait qu'un assassin surgisse de derrière n'importe quel arbre, buisson, panneau ou rocher.
Pour ma part, en tant que Barde-Tempête, cette balade au grand air, plutôt bien rémunérée, et vers un endroit fertile en aventures m'allait parfaitement. Je menais notre attelage vers sa destination, essayant de tirer une conversation agréable mes deux compagnons. Puis, au détour d'un virage, notre première aventure débuta ...
Deux chevaux gisaient à terre, sur le chemin. Dans un endroit parfait pour une embuscade. Je prévenais mes compagnons, les laissant derrière protéger le matériel que nous convoyions, et me dirigeait, aux aguets, vers les chevaux. Je sentais une présence dans les arbres, et faisait mine de ne pas m'y intéresser.
Les premières flèches vinrent exactement de là où je m'y attendais. Je me protégeais derrière les cadavres des montures, et me préparais à l'affrontement. Nuëva s'approchait furtivement, pour m'aider. Je profitais de la distraction causée par un de ses tirs pour me projeter vers nos assaillants, et leur donner un aperçu du pouvoir des Bardes-Tempêtes. Des corps tombèrent des branches, et, me retournant vers le chariot, je vis enfin Shapen sortir de sa cachette et armer un de ses sorts de givre. Il n'était donc pas complètement incompétent.
Comme il pointait son sort vers moi, mon intuition m'ordonna de me coucher. Bien m'en prit, je sentis le rayon de givre passer au-dessus de moi, et de nouveaux corps tombèrent. Des gobelins. Leur embuscade était ratée, et l'un d'eux, encore vivant, allait pouvoir nous renseigner sur les siens. Un des chevaux qui gisaient-là n'était autre que celui de notre commanditaire, que les gobelins avaient capturé. Et leur grotte n'était qu'à quelques heures de marche, à travers les bois. Mes compagnons réclamaient un peu de repos après cette épreuve éprouvante pour leurs nerfs. Nous partirions donc à la recherche de Gundren Cherchepierres dès l'aube.