Présentation des PJ

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wulfen
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Présentation des PJ

Message par wulfen »

Un sujet ou vous pouvez présenter vos personnages.
Alban
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Re: Présentation des PJ

Message par Alban »

Voici ma proposition :
Celindwë Falafel est un descendant direct de Finwë et petit fils de Gil Galad. Ses parents se sont installés il y a 150 ans aux Havres Gris avec l'intention de retourner à Valinor. La naissance de Celindwë les a poussés à prolonger un peu leur séjour en Terre du Milieu. Ils sont donc restés 20 ans pour éduquer le jeune Celindwë en Terre du Milieu et l'instruire longuement sur l'histoire des elfes et de la Terre du Milieu. Le jour des 20 ans de Celindwë, ils ont décidé de quitter la Terre du Milieu pour Valinor en proposant à Celindwë de les rejoindre. Celindwë a refusé, estimant que la vie avec les humains en Terre du Milieu valait le coup d'être vécu. Il a exploré le littoral, tantôt à pied, tantôt en bateau et est arrivé au bout de quelques mois à Dol Amroth, où il s'est vite senti chez lui. Il s'est vite attaché à la Maison Dirigeante de la ville et l'a conseillée dans une optique d'intérêt général, ce qui lui a valu le surnom de Protecteur de Dol Amroth. Il y a rencontré son ami le forgeron nain, qu'il a d'abord embauché comme garde du corps lors d'une exploration de ruine située au nord-est de Dol Amroth. Celindwë est globalement heureux de sa nouvelle vie, mais de temps en temps, la mélancolie attachée au manque de contact avec les siens et à l'appel de Valinor se fait plus forte.
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Brin d'if
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Re: Présentation des PJ

Message par Brin d'if »

Journal de bord

L'embarcation est maintenant au port en sécurité, mais je ne ne me voilerai pas la face en prétendant être tirée d'affaires. Les dégâts sont importants, et j'ignore où je suis. Les pêcheurs nomment ce petit village Alcot. En comptant tout le monde du vieillard au nouveau né, ce petit hameau ne doit pas comprendre plus de cinquante âmes, ce qui explique qu'il ne figure pas sur mes cartes. Je n'ai plus de mât et les filets de pêche sont tous tombés à la mer. La coque semble indemne, mais il faudra tout de même que je profite de la marée descendante pour m'assurer qu'elle n'a pas été endommagée. Au moins, le safran a tenu bon, et il me reste une paire de rame.

Quand nous avons quitté Dol Amroth le matin du [date au choix], la houle était acceptable, mais le vent m'inquiétait déjà. Nous sommes partis sans même prendre le temps de remplir le carnet de bord et Darrion, mon père, ne m'a expliqué notre destination qu'après avoir levé l'ancre. Le Cygne Brun n'est qu'une petite embarcation de pêcheurs, nous n'avions encore jamais pris la mer avec un passager. J'ignore encore quel contrat liait mon père à celui qui se fait appeler Aldren, mais il semblait très pressé.

Darrion m'a demandé de mettre le cap vers [direction qui t'arrange] sans préciser notre destination, et très vite je n'ai plus eu le loisir de lui demander des explications. La mer est devenue de plus en plus grosse et le Cygne peinait à tenir face aux rafales. Vers midi, j'ai été forcée de carguer les voiles et d'abandonner tout espoir de garder un cap. En milieu d'après-midi, la luminosité était aussi faible qu'une nuit sans lune et les vagues couvraient constamment la coque de notre petite embarcation de pêche. Je crois que le cordage qui retenait la voile a lâché à peu près à ce moment-là.

Notre passager s'était heureusement réfugié dans la cabine pour ne pas gêner les manoeuvres. Je tenais le gouvernail et mon père tentait d'assurer l'équilibre du Cygne. La brusque ouverture de la voile a fait faire une embardée à l'embarcation. Je me suis cramponnée au gouvernail, puis, profitant d'une relative accalmie, j'ai tranché les drisses du mât à coup de hache. Monter dans le gréement par ce vent aurait été suicidaire. Ce n'est qu'après m'être débarrassée du mât que je me suis rendue compte que Darrion n'était plus à bord. Malgré la grande affection que je porte à mon père, je connais trop bien la mer pour me faire des illusions. Tenter de le repêcher nous aurait seulement condamnés, il était peut-être même déjà mort à ce moment-là.

J'écris ce compte rendu le [date au choix] en fin d'après-midi, soit une semaine après notre départ. Le vent s'est calmé lors de notre première nuit à bord, et j'ai probablement été un peu abrupte quand Aldren m'a demandé combien de temps le trajet allait encore durer. Je ne sais rien de lui, mais une chose est sûre, il n'est pas marin ! Comment aurions nous pu aller où que ce soit sans mât ? De plus, la tempête nous avait entraînés au large, retrouver la terre ferme me paraissait déjà plus qu'improbable. Pour sa défense, je crois qu'il ne s'était même pas aperçu de la perte de notre mât avec tout ces évènements, et son teint était plus proche du vert que du blanc.

Après une nuit houleuse mais sans trop de vent, la mer s'est à nouveau fâchée. J'admets m'être plus d'une fois demandée si cet Aldren n'avait pas offensé une quelconque divinité marine. Cependant, durant cette semaine de gros temps, jamais plus les éléments ne se sont déchaînés comme lors de notre première journée en mer. J'ai rationné l'eau et les vivres, et je dois bien reconnaître que mon passager s'est soumis sans difficulté aux privations, le mal de mer l'empêchant d'avaler quoi que ce soit. Quand j'ai enfin aperçu la côte à l'horizon, il était plus mort que vif. J'ai aussi pu me rendre compte qu'un courant marin nous avait cruellement déportés vers [direction qui t'arrange].

J'ai autant que possible tiré parti du courant pour rejoindre la côte, mais il m'a aussi fallu ramer. Ce pauvre Aldren a fait ce qu'il a pu pour m'aider. J'ai néanmoins les épaules et les bras pleins de courbatures et je serais bien incapable de remâter imédiatement. Mon passager n'a plus soufflé mot de sa destination, et il n'est pas en état de repartir pour le moment, sans compter que j'ignore toujours où nous sommes. Je ne suis même pas sûre de vouloir rentrer à Dol Amroth maintenant que mon père s'en est allé rejoindre les sirènes. Rien ne m'attend là bas sinon des reproches.

Image

Je me nomme Alisha, capitaine du Cygne Brun depuis le [date au choix]. Suite au décès en mer du précédent capitaine, Darrion, j'hérite de son navire de pêche. Je suis la fille aînée de Darrion et bien que ma naissance soit illégitime, ce navire est mon héritage. Mon père avait inscrit au début de ce même journal que le Cygne me reviendrait à sa mort.

Je suis probablement bien loin de Dol Amroth, mon port d'attache. Priscilla et Jarvis sont restés au port, mais je ne pense pas que je rentrerai auprès d'eux même si je parviens à m'orienter. J'en suis désolée pour Priscilla, elle est gentille même si elle semble incapable d'ouvrir les yeux… Si je rentrais, je devrais subir la tyrannie de Jarvis.

Mon petit frère, ou plutôt demi-frère, est une sorte de despote de quinze ans absolument invivable et je n'ai pas assez pitié de sa mère pour rentrer au port. Priscilla s'est toujours voilée la face sur les actes de son fils chéri, et papa étant toujours en mer, Jarvis n'a jamais été cadré. En toute honnêteté, cette version de l'histoire est trop tendre pour mon père. Quand il rentrait à la maison, il était si content de voir son fils que lui non plus ne lui disait jamais rien. J'espère qu'ils sauront se débrouiller sans moi, mais je doute que le travail de tisserande de Priscilla suffise à éponger les dépenses de jeu de son fils.

Priscilla n'est pas ma mère, mais je la considère comme telle. Elle s'est mariée à Darrion alors que j'avais seulement deux ans et je n'ai aucun souvenir d'une vie sans elle. Au début, nous étions proches, puis quand j'ai eu six ans, Jarvis est né. Il a bien failli tuer sa mère en venant au monde et notre vie a bien changé. Mon père s'est mis à l'emmener en mer tous les jours pour alléger la charge de son épouse. Pourtant, je ne suis pas persuadée que mon absence lui ait été profitable. Si j'avais été là, j'aurais pu mettre une bonne paire de claques à mon jeune frère et tout le monde s'en serait mieux porté. Que sa progéniture soit ou non en tort, Priscilla ne s'est jamais remise de l'accouchement et elle n'est plus qu'une ombre maladive et sans volonté depuis.

Je n'ai jamais connu ma vraie mère, et je n'en ai même jamais entendu parler. Je sais seulement que mon père est arrivé à Dol Amroth avec un nourrisson de quelques jours et une chèvre il y a vingt et un ans. Devant l'insistance de mes questions, il a fini par me dire que ma naissance n'étant pas désirée, il avait dû m'emporter. Quand j'entends toutes ces histoires de femmes abandonnées par leurs amants avec un enfant à charge, je me dis que mon père est vraiment une sacrée bonne poire. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour qu'il en arrive là, mais Darrion semble en avoir honte… Ou peur, voir peut-être les deux.

J'ai depuis longtemps abandonné l'idée d'en savoir plus sur les secrets de ma naissance et ce n'est pas avec mon père au fond des mers que je trouverai des pistes. Ces quelques lignes dressent un portrait assez fidèle de ma vie banale, et plutôt que de chercher les mystères du passé, je compte bien m'occuper de ceux du futur… Comme par exemple la destination de mon mystérieux passager et ce que ce voyage pourrait me rapporter. Ce n'est pas tout, mais il me faut un nouveau mât et je n'ai rien dans les poches. Si je dois le sculpter moi-même, je ne suis pas prête de reprendre la mer. Ce serait ennuyeux, les vivres sont épuisées.
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Don Cortisone
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Re: Présentation des PJ

Message par Don Cortisone »

Doneldin de son prénom Image Nom de famille me demandez vous? Ce serait trop trop compliqué à prononcer . En Khuzdul il signifie poing de marteau. Il est le 6° et dernier fils du forgeron GULIM. Né à Beaconwatch (dans le Rohan) https://www.google.com/search?client=fi ... eLakWFoBvM Il ne connut pas sa mère qui mourut en le mettant au monde.

Le patriarche enseignait l art de la forge à ses fils dès que ceux-ci avaient douze ans puis il les gardait encore 8 ans avant de les envoyer en apprentissage (perfectionnement) chez des amis nains forgerons comme lui. Doneldin accompagna donc très tôt son père quand celui-ci allait livrer son travail chez les clients qui avaient les moyens d acheter ses armes. Comme la clientèle se trouvait pour la plupart à Aldburg https://i.ytimg.com/vi/vDbbAEdslFc/sddefault.jpg https://tolkiengateway-net.translate.go ... _tr_pto=sc Doneldin put apprendre très tôt le maniement des charrettes et autres engins attelés. Doneldin fit rapidement la fierté de son père car le jeune nain était assez retors pour la négociation des prix (se basant il faut le dire, davantage sur l intimidation que sur les relations de bon aloi). Il faut dire que Doneldin avait apprit à connaitre le prix des choses et l amour du travail bien fait.
Cette capacité à intimider ses interlocuteurs lui fut rapidement utile car les enfants du village aimaient à se moquer du jeune nain car celui n étant pas très bon psychologue ni un très fin observateur il tombait souvent dans els pièges tendus par les jeunes Rohhirim. Ces derniers n aimant pas qu un habitant de leur contrée ne parle pas leur dialecte.

Alors qu il arriva à l âge de partir en perfectionnement son père fut étonné de son choix. Le jeune nain demanda à partir pour Linhir (une ville du Gondor) https://lotr.fandom.com/wiki/Linhir . Bien que Gulim avait un cousin du nom de Kelrik un tailleur de pierres le forgeron aurait préféré que son fils suive la voie paternelle. Doneldin eut cependant l autorisation de partir vers une contrée que le jeune nain ne connaissait pas. Ce que Doneldin n avait pas dit à son père c est que s il avait demandé à partir dans le Gondor c est parce qu il avait entendu parler de la ville de Minas Tirith et il rêvait de réussir à devenir le nain qui entretiendrait cette superbe cité.

Pendant 15 ans Doneldin travailla la pierre jusqu à se faire un nom qui est encore un peu connu dans le Gondor mais il eut à 28 ans une proposition qu il ne put refuser. Un nain du nom de Demlom vint un jour à l atelier de Kelrik et déclara que Gulim avait décidé de venir travailler dans les monts brumeux https://fr.wikipedia.org/wiki/Montagnes_de_Brume et souhaitait que son fils le rejoigne.

Pendant 40 ans Doneldin travailla à la forge paternelle. Cependant il ne restait pas tout le temps à la forge et aimait accompagner les combattants dans leurs manœuvres d entrainement. Il apprit ainsi l escalade, à courir Image . Il eut aussi un enseignement martial et se révéla un prodige avec le maniement du marteau. Normal pour un fils de forgeron diront certains… Grâce à ces entrainements semi militaires Doneldin accrut sa force qui était déjà conséquente et sa capacité à endurer les coups.

Il ya 13 ans Doneldin considérant qu il ne pouvait plus rien apprendre auprès de son père décida de chercher un nouvel employeur. C est alors qu un riche marchand, nommé Feyron , de Dal Amroth Image demanda si un nain ne serait pas intéressé pour venir travailler pour lui car il se faisait vieux et les voyages étaient de plus en plus durs à supporter. Doneldin n hésita pas longtemps…. Depuis notre sujet s est fait une fameuse réputation (et une fortune conséquente) car, étant capable de s épanouir en travaillant pour lui-même, il est capable de créer des armes qui sont de véritables chefs d œuvre. Oui j ai bien dis travailler pour lui-même car Feyron possédant plusieures boutiques il ne peut être toujours derrière le gérant de sa forge.
Cependant croire que Doneldin se cantonna à rester dans sa forge serait une grosse erreur. Le meilleur exemple ? Un jour un elfe du nom de Falafel se présenta à la forge et demanda le concours du nain pour l exploration d une ruine située au nord. Doneldin comprit tout de suite que l elfe cherchait surtout un protecteur. Vu que notre sujet est pami les plus forts et les plus endurants des nains il ne faut pas être un devin pour comprendre que Doneldin fit payer le prix fort (en plus travailler avec ces maudits elfes cela fait doubler la somme aurait il dit !) . Cette ruine était le repaire d une bande de brigands et d une grande meute de loups. Falafel fut gravement blessé et Doneldin reçut quelques blessures mais ils réussirent à libérer la ruine. L elfe put en apprendre davantage sur les légendes gondoriennes en explorant la zone. Cet apprentissage suscita la curiosité de Doneldin qui proposa à Falafel de lui servir d escorte quand l elfe en aurait besoin mais en échange l être aux grandes oreilles devait le payer en gemmes et en savoir !

Physique : Doneldin est nain roux d 1m30 et âgé de 88 ans, un jeunot quoi! Il a une force et une capacité à encaisser les coups qui sont impressionnantes même pour ses congénéres nains. Il arbore généralement son marteau à la main et aime à porter de lourdes armures (quand celles-ci ne tombent pas à l eau dans un naufrage hein !!). Il n aime pas du tout les froufrous et passerait pour un loqueteux si on le compare à son compagnon elfe. Sa seule trace d esthétisme c est son marteau qui est un véritable chef d œuvre et un joli tatouage qui recouvre tout l avant bras droit représentant le visage de Freya Image , la maitresse de Feyron, que Doneldin ne désespère pas de réussir à courtiser un jour.

Mentalité : Bien que Doneldin soit cupide, sarcastique, et raleur il est un compagnon qui est un hédoniste (il est capable d engloutir 3 fois la dose d un repas habituel et aime l alcool même si ce n est pas de la bière naine !). Il donnerait sa vie pour ses amis (même s il demanderait une récompense pour cela). Il ne supporte pas que l on fasse du mal à un enfant. Il sait reconnaitre le mérite de ses interlocuteurs qui savent se battre même s il peut être de mauvaise foi en disant que ceux qui sont meilleurs combattants que lui ont triché !! Je suis sûr que le Warg était quasi mort quand toi Bahyar tu l as achevé !

Plus grande peur : Ne plus avoir les pieds qui touchent terre ! Bon encore une charrette ça va mais quelle idée d être monter sur cette coquille de noix que cette Alisha Image appelle un bateau !
Un jour le DON te demandera un service que tu ne pourras refuser....
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