[Résumé] Journal d'un oracle

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Azarath
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[Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

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Le sage a dit: Le pardon est divin, mais ne paie jamais plein tarif pour une pizza en retard.
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berolson
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par berolson »

Très sympa.

Par contre, attention, il manque une partie du doc, sur la droite.
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Azarath
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

Non c'est normal, c'est parce qu'il y a beaucoup de césures. Au pire je peux corriger ça ^^

Edit : C'est fait !
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messats
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par messats »

Alors ça fait classe, mais j'arrive presque pas à lire. Je pense que j'ai du mal avec l'italique.
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MMJ
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par MMJ »

Je tient juste à dire que ça fait plaisir de voir ça après une journée de boulot !

Et ça motive d'autant plus à travailler sur la campagne. :mrgreen:
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

Merci, je suis content que ça plaise ^^

Par contre la prochaine séance je serai pas là, il y a des volontaires pour assurer l'intérim?
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seth
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par seth »

c est super beau
Y a que les poissons morts qui suivent le courant !!! 8-)
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Azarath
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

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Merci mon Gaël :royal: Par contre si jamais vous voyez des erreurs dans les événements relatés ou autres, hésitez pas à prévenir, que je corrige !
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berolson
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par berolson »

Voici mon boulot de chroniqueur intérimaire.

Nous en étions resté alors que la caravane se trouvait à proximité de Galduria (le village spécialisé dans le Whisky ). Nous décidons d'y faire halte une journée et d'en profiter pour faire quelques achats ainsi que pour vendre quelques unes des marchandises que nous avons en stock. Malheureusement Shandru échoue totalement dans ses négociations commerciales et se retrouve à vendre à perte.

Nous repartons ensuite pour Landecorbeau. Le trajet se déroule sans incident notable, si ce n'est les récriminations de la sœur de Jorek qui proteste quand son frère refuse qu'elle teste le whisky de Galduria, ainsi qu'une attaque d'une vingtaine de gobelins suicidaires qui attaquent notre caravane et que nous repoussons sans vraiment perdre une goutte de sueur.

Arrivé à Landecorbeau même, nous découvrons ce modeste bourg de 135 habitants. A l'entrée du hameau, nous remarquons un temple en ruine (sans savoir à quel dieu il était consacré ) devant lequel un vieil homme lance des cailloux sur les corbeaux qui s'obstinent à revenir se poser sur les ruines. Le vieillard nous informe qu'il s'agit d'un ancien temple de Desna et que la veille, un prêtre de Sarenrae a essayé de visiter ce lieu mais en est ressortit blessé. Il a depuis placé une annonce devant la taverne pour recruter de l'aide. Nous rencontrons le prêtre, Vérenne, dans la salle de la taverne (un peu moisie la taverne : une seule sorte de bière ! ) et il nous explique qu'il a essayé de purger du mal qui l'infeste à nouveau ce temple qui est un lieu sacré pour son culte en raison des exploits passés de "Saint Jirael". En temps que nouveaux aventuriers, nous acceptons bien sur la mission.

En descendant dans les souterrains du temple en ruine, nous nous retrouvons face à trois gros insectes (de taille P ) , des punaises de feu, qui fouillent un tas d'ordures et d'excréments. Ces gros insectes émettaient de la lumière et Jorek décide d'extraire les glandes de l'un d'entre eux pour en faire une source de lumière...(beurk ! ). Dans l'une des salles voisines, nous tombons sur une dizaine de créatures bleues (taille P ) dont le chef chevauche une araignée géante. La faiblesse des créatures nous permet de disposer de ces horreurs sans trop de problèmes. Derrière la porte que gardaient les créatures bleues, un bureau est occupé par deux squelettes ainsi que par ce qui se révélera être un prêtre mort-vivant de Pazuzu. Celui-la même qui fût défait il y a quatre ans par saint-Jirael ! Ni une ni deux, Jorek se précipite et le tranche en deux proprement d'un seul coup d'épée. Une grande victoire pour notre deuxième aventure !

La suite du trajet jusqu'à Baie de Roderick est sans histoire. Sur place nous apprenons que la ville voisine de Port Enigme est en plein chaos actuellement, à cause du meurtre de l'un des principaux chef de la pègre locale par un pirate venu de l'archipel des Entraves. Pour cette raison et aussi parce qu'il ne souhaite pas rencontrer son frère, Shandru décide d'éviter la ville et nous reprenons notre route vers Brinwall.

L'état d'Imeiko semble se dégrader au fur et à mesure que nous approchons de Brinwall. Elle finit par tomber dans le coma alors que nous venons juste de décider de monter notre campement en dehors de la ville en ruine. Koya qui s'occupe d'elle nous dira que bien qu'étant inconsciente, elle parle dans son sommeil en Tiannais.

Nous partons explorer la ville en décidant de commencer par le cimetière. Celui-ci présente un aspect inhabituel pour le cimetière d'une ville abandonnée. Il est en effet parfaitement entretenue, l'herbe coupée avec des fleurs plantées autour des tombes... Au centre du cimetière nous trouvons une statue de Desna tenant un un bol qui se révèle être magique : si le bol est laissé en place, il peut transformer une dose d'eau en eau bénite, par jour.
Après le cimetière nous poussons jusqu'aux ruines du phare local. En le fouillant nous trouvons un petit coffre dans lequel se trouve notamment une clef, un passe-partout. Mais comme il est sévèrement rouillé, il est probable qu'il cassera au bout de quelques utilisations seulement.
Depuis le phare, nous avons une vue plongeante sur le port, ce qui nous permet d'y voir un drakkar à moitié coulé. Il est aussi plein de cadavres disposé sous des morceaux de voiles. Il y a aussi une grosse bête morte, dans l'eau, à proximité du bateau.
Nous nous dirigeons alors vers le port en fouillant rapidement les maisons en ruines du villages. Nous tombons au passage sur ce qu'il reste d'une ancienne verrerie ayant appartenu à la famille Kaijitsu. Arrivés sur les quais, nous devons affronter deux griffes du récif en train de se nourrir sur le cadavre de la grosse bête. La fouille du drakkar montre qu'il s'agit sans doute de membres d'un clan Ulfe qui avaient décidé de partir en expédition de pillage et ayant trouvé une fin tragique contre la grosse bestiole, en accostant ici. Les cadavres portent tous un brassard de cuir avec le symbole d'un buffle tranché en deux par un homme.

Après une petite pause pour nous restaurer à midi, nous repartons vers le château de la ville. Sur place, nous avons la surprise de constater que les portes du château sont fermées et que des créatures (des "corbis sanguinaires" ) montent la garde sur le chemin de ronde au-dessus des portes. Comme nous sommes repérés, nous décidons de revenir à la nuit pour tenter une infiltration discrète. De retour au camp, Koya nous rapporte les paroles que Ameiko vient de prononcer dans son sommeil ( en commun cette fois ) : il est question d'un amour silencieux et brisé qu'il faut trouver pour avoir de l'aide. Bien sur, la tentative d'infiltration discrète est un échec complet et les trois corbis sanguinaire, armés cette fois d'arbalète lourdes, commencent à nous tirer dessus après avoir donné l'alerte. Ulrich et Jarek décident alors de contourner un peu la position des corbis afin de lancer un grappin et d'escalader le mur d'enceinte pendant que Vaïdanne et Dendrolagus poursuivent le combat à coup d'arbalètes. Cependant, l'un des corbis, sérieusement blessé, devient fous-furieux et décide de sauter à bas du rempart pour engager le combat au corps à corps mais est achevé à l'arbalète, avant de parvenir au contact. Arrivé au sommet du rempart, Ulrich et Jorek aperçoivent deux ogrelins qui hurlent dans la cour. Ulrich et Jorek se précipitent au corps à corps contre les corbis se trouvant encore sur le rempart pendant que les ogrelins décident de sortir par les portes du château. Alors que les gros frappeurs sont sérieusement pris à parti par les corbis sur les remparts, Les deux poilus du groupe n'en mènent pas large quand les deux ogrelins finissent par sortir du château. Heureusement, les soins de Vaïdanne et l'aide providentielle de Varco permettent à Dendro de résister assez longtemps pour qulrich et Jorek finissent les corbis sur les murs. Les deux combattants s'engagent alors en courant dans les escaliers pour venir en aide à leurs compagnons. Mais deux autres corbis montaient la garde dans la bretèche et les interceptent. Les deux combats sont furieux. Ulrich et Jorek doivent puiser dans leurs potions de soins pour refermer leurs blessures et pouvoir poursuivre le combat, alors que Vaïdanne fait usage de sa magie divine pour soigner Varco et Dendrolagus. Au final, les deux groupes parviennent finalement à se débarrasser de leurs adversaires respectifs mais les ressources du groupe ont été sérieusement entamées pour la journée. Décision est prise de se replier pour le reste de la nuit, après avoir en partie brûlé les portes pour empêcher que les occupants puissent les refermer.
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par messats »

Coucou , on a pas eu le résumé des épisodes précédents, non pas que je m'en souvienne pas , mais j'adore revivre nos aventure par la lecture de celle ci .
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

Je suis un peu en retard sur mes résumé, pardon... Je sais pas si j'aurai le temps de rattraper avant la séance de demain, mais promis ça vient bientôt !!
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

Bon alors du coup, vu que sur mobile les images marchent même plus, je vais remettre les résumés en simple texte cette fois. C'est con parce que j'aimais bien l'idée de la mise en page, mais je vais réfléchir à une solution. En attendant, voici:

7 Rova 4711 D’une manière assez inattendue, il semble que l’aventure me tende finalement les bras ! Ce soir, j’étais au Dragon Rouillé à aider Sandru et Ameiko à préparer la taverne pour le festival du Machahon qui aura lieu dans deux semaines. Ulrich s’occupait de superviser l’installation des tonnelles extérieures avec l’aide de Jorek et Dendrolagus – qui, je crois, déploie constamment des trésors d’ingéniosité pour éviter le loup de compagnie de Jorek -, et Sandru et moi nous occupions de dresser l’inventaire des stocks en prévision de la fête.

Dendro aperçut une charrette s’approcher, accompagnée d’un homme à pied. Le cocher et lui semblaient hébétés, avaient le visage noirci et leurs vêtements étaient brûlés par endroits. Lorsque Dendro les aborda pour s’enquérir de leur état, ils se contentèrent de demander le chemin de l’hôtel de ville.

Plus tard, nous dinions chez Ameiko quand le prévôt Hemlock, accompagné de la bourgmestre Deverin, vinrent s’entretenir avec nous au sujet des deux individus roussis que tout le monde en ville avait remarqué. Hemlock nous expliqua qu’il s’agissait de marchands venus à Pointesable pour le festival, et qu’ils furent attaqués en chemin par un groupe de gobelins à l’orée du marais de Souchesalée, au sud de Pointesable, gobelins qui ne manipulaient rien de moins que des feux d’atifices ! Comment ces créatures sont entrées en possession de ces feux, voilà une énigme de taille…

Le prévôt nous avoua s’inquiéter de cette nouvelle, craignant une recrudescence des attaques de gobelins qui pourtant se tenaient tranquilles depuis plusieurs années. Il nous demanda donc d’enquêter sur leurs activités et de mettre un terme à la menace, le plus discrètement possible afin d’éviter un mouvement de panique avant les festivités. Dans ce but, il nous annonça qu’il remettait en vigueur la prime au gobelin, offrant dix pièces d’or pour chaque oreille gauche, ainsi qu’un bonus de trois cent pièces d’or pour la tête de leur chef.

Pour finir Hemlock nous conseilla de parler aux pêcheurs du cru, qui connaissent le marais et pourraient nous renseigner. Deux ermites vivant dans le marais, un halfelin nommé Walthus et une sorcière du nom de Megus, peuvent également être de bonnes sources d’informations. Nous acceptâmes évidemment cette mission avec enthousiasme, malgré les protestations de Sandru. Je m’étonne presque qu’il ne m’ait pas enchaîné dans la cave d’Ameiko pour m’empêcher d’y aller, même s’il n’hésita pas à demander aux autres de se sacrifier pour moi si la situation dégénérait. C’est certainement une attitude de grand-frère assez normale, mais je me serais bien passé de ce genre d’embarras avec mes compagnons de route…
Quoi qu’il en soit, nous décidâmes de commencer le soir même par une visite à la taverne de la Mixine, fréquentée par les pêcheurs locaux. Nous y interrogeâmes un vieil homme empestant le marécage qui, après quelques verres, se mit à divaguer à propos d’une créature humanoïde à la peau grise et aux yeux rouges, qui hanterait le marais. Certainement une légende que les gens du cru se transmettent ou racontent aux touristes, mais il nous donna ensuite de précieuses informations sur les pistes parcourant le marais, sur Walthus et sur Megus. Demain matin nous irons à tour de rôle signer notre contrat à l’hôtel de ville afin de ne pas éveiller les soupçons, et nous partirons vers le marais.
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

8 Rova 4711

Je m’imaginais que l’aventure était quelque chose d’exaltant, mais je n’avais pas idée à quel point cela pouvait être épuisant. Je ne tiens debout que par la volonté de coucher sur le papier les événements de la journée, et je crois que je m’écroulerai sitôt le dernier mot écrit.

Comme convenu nous signâmes nos contrats et fîmes route vers le marais où nous rencontrâmes notre premier ennemi. Sous un vieux pont se tenait une sangsue géante, attendant que nous nous jetions dans la gueule du loup. Fort heureusement, la créature manquait de discrétion et fut terrassée sans avoir le temps d’opposer une quelconque résistance.
Nous arrivâmes à la cabane de Walthus, où un panneau avertissait que les visiteurs n’étaient pas les bienvenus. Nous appelâmes tout de même l’ermite en lui expliquant que nous requérions des informations sur les gobelins vivant dans le marais. Il nous invita à contrecoeur, et pendant qu’il nous confirmait une présence gobeline accrue dans les environs, un de mes compagnons remarqua que les bras du halfelin présentaient des traces de morsures. Je me proposai de le soigner, ce qu’il accepta. Mais lorsque ce fut fait, il se changea en une créature que je n’avais encore jamais rencontrée. Son visage n’avait aucun trait discernable, et des sortes de spirales recouvraient sa tête et son corps. Une fois transformé il s’attaqua vivement à moi, mais c’était sans compter sur Ulrich et son puissant marteau. Une fois la créature abattue, le vrai Walthus se manifesta depuis l’étage de la maison. Il apparut que la créature était venue demander refuge à Walthus sous les traits d’un gnome et avait tenté de le tuer. Ses serpents de compagnie s’étaient sacrifié pour le sauver, mais il était tout de même gravement affaibli par sa confrontation avec le changeforme. Je m’occupai donc de soigner ses blessures, et préparai un repas pour tout le monde. Encore très faible mais en partie remis sur pieds, Walthus nous offrit en remerciement une cape magique et nous proposa de venir nous reposer chez lui au besoin.

Après le déjeuner, nous laissâmes Walthus se reposer et fîmes route vers la cabane de la vieille Megus. La masure était visiblement abandonnée depuis des lustres, les planches étaient vermoulues et gorgées d’humidité. Nous y appelâmes la vieille sorcière, sans succès, il ne nous restait donc plus qu’à forcer l’entrée. Trois énormes rats très agressifs nous accueillirent, mais une fois encore Ulrich s’en occupa sans peine. Notre première vraie difficulté prit forme sous les traits d’une créature étrange, possédant un corps de rat, des mains et un visage d’humanoïde. Son aspect était tellement dérangeant que Jorek et Ulrich en furent momentanément frappés de frayeur. Une fois le choc passé, le combat s’engagea et le monstre se trouva vite en difficulté. Il s’enfuit par le vide sanitaire sous la maison, suivi par Dendro. Les deux débouchèrent dans un laboratoire d’alchimie, où Dendro acheva la créature juste avant qu’elle n’utilise un parchemin récupéré là. Il y avait dans cette pièce le squelette d’une femme, présentant d’horribles difformités au crâne et à la cage thoracique ayant probablement entrainé la mort du sujet. Il semblerait que la veille Megus ait été une alchimiste, morte au cours d’une expérience ratée sur des essais de mutagènes.
En fouillant la pièce, nous mîmes la main sur plusieurs parchemins magiques, hélas inutilisables par notre groupe. Nous trouvâmes également une carte du marais indiquant une piste alternative contournant l’emplacement du village gobelin, ainsi qu’une vieille piste créée par Megus et allant de sa maison au village. La piste serait probablement à l’abandon, mais pourrait se révéler utile. Sur la carte figuraient également les emplacements de deux épaves. Quant à savoir comment deux navires ont pu faire naufrage au milieu d’un marais, bien que proche de la mer, voilà qui constitue une énigme de taille ! En fouillant le reste de la maison, d’inquiétants craquements de firent entendre. Ulrich, pâlissant, nous hurla de sortir le plus vite possible de la cabane en se ruant à l’extérieur ? Nous le suivîmes, et la masure s’effondra juste derrière le dernier dehors. En effet, la violence des combats et nos tentatives répétées d’effraction avaient affaibli une structure déjà en piteux état et il s’en fallut de peu que nous ne soyons ensevelis sous un tas de planches pourries. Le soleil baissait déjà à l’horizon, mes compagnons et moi décidâmes alors de retourner chez Walthus pour la nuit. Nous dinâmes d’un ragoût que je préparai avec les légumes du potager de l’ermite, et maintenant mes compagnons dorment à poing fermé. Il est plus que temps de les imiter, car il me semble bien que la journée de demain ne sera pas plus reposante.
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Message par Azarath »

9 Rova 4711, matin

Ce matin, Dendro nous avertit qu’il avait aperçu une créature rôder autour de la maison pendant son tour de garde, correspondant à la description qu’en avait fait le vieux pêcheur à Pointesable. Le temps d’y regarder à deux fois, l’intrus avait disparu. Mon camarade fut-il victime d’une hallucination, ou bien la menace est-elle réelle ? Dans le doute, nous aiderons Walthus à se cacher avant de repartir.

9 Rova 4711, soir

La menace gobeline est enrayée, mais l’expédition d’aujourd’hui soulève d’autres questions… Pourquoi des morts-vivants serait-ils aussi attachés à un simple coffre, fut-il de grande valeur ? Je ferais mieux de relater les événements dans l’ordre.

Une fois Walthus en sécurité, nous décidâmes de nous rendre directement au village des gobelins, mais nous n’étions vraisemblablement les premiers. La grande porte avait été enfoncée, et portait des traces aussi bien d’armes que de griffes. Le village en lui-même semblait désert, à part quelques cadavres de gobelins au fond d’une mare dans un coin du village. En entrant dans une des cahutes, nous découvrîmes des gobelins prostrés, visiblement terrorisés. Ulrich en fit parler un, qui prétendit que tout était de la faute de leur chef, que les « morts pas morts » les avaient attaqués et que lui ne voulait pas prendre le coffre. Il nous indiqua également l’emplacement de la cabane du chef. Pendant l’interrogatoire d’Ulrich, Jorek explora plus avant les bâtiments et tomba sur un petit groupe de gobelins plus hardis qui se jetèrent sur lui.

Je regrette encore que l’expédition ait connu une issue aussi sanglante, mais il me faut reconnaitre que les gobelins ont versé le premier sang. Si nous ne nous étions pas défendus, ils auraient certainement fini par nous tuer, voire peut-être nous dévorer. Ce ne fut pas vraiment glorieux, mais nous nous frayâmes un chemin vers le chef du village à travers le carnage. Certains se battirent vaillamment, d’autres firent preuve d’une rare stupidité, mais nous atteignîmes le chef. Celui-ci était enfermé avec ses lieutenants, mais Jorek déverrouilla aisément la porte depuis l’extérieur. Le combat fut intense et le chef gobelin usa de plusieurs feux d’artifices à notre encontre, mais il finit par périr sous les coups de Jorek et Ulrich.

Dans la cabane se trouvait un magnifique coffre en bois laqué, orné de bas-reliefs à l’effigie de grues et de grenouilles. Le coffre contenait de nombreux objets de valeur, dont des pièces de monnaies très étranges, plus épaisses que d’habitude et frappées d’un trou en leur milieu. Il s’agissait de toute évidence du coffre dont nous avait parlé le gobelin interrogé.

Une fois le calme revenu, nous trouvâmes une gobeline cachée dans une marmite, qui nous en apprit davantage sur la situation. Un petit groupe de leurs semblables avait trouvé deux coffres et un stock de feux d’artifice dans une épave quelque part dans le marais, mais peu de temps après leur village fut assailli par des morts-vivants qui firent des ravages dans leurs rangs. Le chef eut alors un éclair de génie en laissant tomber un des coffres, que les morts-vivants récupérèrent avant de repartir comme ils étaient venus.

Au terme de notre expédition, nous avions récolté une douzaine d’oreilles et la tête du chef, ainsi que la gobeline en tant que prisonnière. Mais plutôt que de rentrer directement à Pointesable, nous préférâmes passer la nuit chez Walthus afin de nous assurer que’il allait bien. Il sommence à aller mieux et les repas que je lui prépare lui font beaucoup de bien, mais il aura encore besoin de quelques jours de repos. Nous rentrerons à Pointesable demain matin pour faire notre rapport au prévôt, et ensuite il nous faudra enquêter auprès de ces épaves. S’il y a des morts-vivants dans les parages, la menace peut être encore plus grande que celle des gobelins.
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Message par Azarath »

10 Rova 4711

Cette nuit, la créature que Dendro avait aperçue décida finalement de passer à l’attaque. Mes compagnons et moi nous réveillâmes au milieu de la nuit pour retrouver Ulrich à l’extérieur, luttant pour contenir sa fureur. Le monstre l’avait surpris pendant sa veille et l’avait mordu, lui inoculant sans doute un poison spécial qui l’avait envahi d’une rage surnaturelle. Il était parvenu à blesser son opposant, le forçant à fuir. Nous convînmes que l’intrus ne reviendrait probablement pas de la nuit et que nous pourrions nous rendormir sans risque.

Ce matin, Walthus se laissa convaincre de quitter temporairement sa masure, et campa à l’orée du marais pendant que nous rentrions à Pointesable. Nous fîmes en premier lieu notre rapport au prévôt Hemlock avant de lui remettre notre otage, nommée Lèche-Fiole. Celle-ci avait promis de se tenir tranquille en échange d’un bocal de cornichons, ce qui parut convenir à notre employeur. Ceci fait, Dendro et Jorek partirent vendre notre butin aux commerçants du coin pendant qu’Ulrich et moi allions au Dragon Rouillé pour narrer notre expédition. Sandru fut ravi de me voir indemne, mais Ameiko s’étonna que je veuille lui acheter des cornichons. Sa famille et elle ayant souffert des exactions gobelines, je n’osai pas lui dire que nous en avions épargné un. Je prétextai donc vouloir élaborer une recette de tarte aux cornichons pour le concours du festival. A ma grande surprise, Sandru et Ameiko gobèrent mon histoire !

Une fois nos bourses lestées, mes camarades et moi fîmes quelques achats en prévision de l’exploration des épaves du marais et je passai le reste de la journée sur ma recette. Les cornichons cuits ne se marient guère à la viande mais leur acidité pourrait convenir à du poisson avec le bon assaisonnement. Quelle victoire ce serait si je gagnais avec un tel plat !
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11 Rova 4711

Comme prévu, nous explorâmes aujourd’hui les deux épaves des marais. La première se trouvait au milieu d’une petite clairière, et semblait légèrement roussie, comme si quelqu’un avait tenté de la brûler avant d’abandonner, sans aucun doute, à cause de l’humidité omniprésente des lieux. Près du navire gisait le cadavre d’un cheval, et sur le pont ceux de chiens, criblés de flèches gobelines. Sur le pont supérieur nous trouvâmes une grenouille géante partiellement dévorée, à côté de la dépouille d’une gobeline de forte carrure. Etrangement, ces deux corps semblaient assez anciens, tandis que les autres ne dataient que d’une ou deux semaines.

Dans la cabine du capitaine, nous trouvâmes plusieurs sculptures en os de gobelins, ainsi que la plaque de nom du bateau portant l’inscription « L’Etoile des Kaijitsu ». Ne serait-ce qu’une simple coïncidence que le nom de ce bâtiment soit le même que celui de notre amie ? Nous découvrîmes également une caisse vide de feux d’artifices, ce qui expliquait l’armement des gobelins, et probablement leur audace nouvelle.

La deuxième épave se trouvait elle aussi au milieu d’une clairière, surplombant une falaise. Elle était couverte de mousse et de crasse, et n’a vraisemblablement pas été visitée depuis son naufrage. L’entrée d’une grotte se trouvait à une vingtaine de mètres de l’endroit, partiellement dissimulée par du lierre. Emergeant de la boue, se trouvait la plaque du navire portant le nom « Bourgeon des Kaijitsu ». Nous n’eûmes pas le temps de nous interroger sur cette nouvelle information, car trois squelettes surgirent du sol, portant des pièces d’armures en lambeaux et en main de vieilles épées rouillées. Une fois la menace éliminée, nous entreprîmes de fouiller l’épave, sans grand succès. Tout était pourri par l’humidité, il n’y avait que de la boue et des débris. D’après Ulrich, ces navires sont là depuis des dizaines d’années, sans doute entre dix et cinquante ans. Nous décidâmes d’inspecter la grotte en quête d’indices supplémentaires.
Après quelques salles sans grand intérêt, nous arrivâmes dans une grande cavité ayant autrefois accueilli un campement de fortune. Les tentes semblaient montées à la hâte, et au vu de leur décrépitude, elles étaient abandonnées depuis très longtemps. Quatre corps squelettiques jonchaient le sol, portant des armes et armures similaires à celles de nos ennemis de l’épave ; il s’agit sans doute d’une sorte d’uniforme de soldats ou de mercenaires. D’après les marques sur les corps, leur disposition, ces hommes sont tombés au combat après s’être repliés en urgence. Comme pour confirmer notre théorie, sitôt que Jorek eut touché un des corps de la pointe de son épée, ceux-ci se relevèrent et nous attaquèrent. Ils n’étaient pas plus dangereux que leurs semblables de la clairière, mais leur présence n’en était pas moins énigmatique. Que faisaient-ils là, et que leur est-il arrivé d’assez horrible pour les faire revenir ainsi ?

Notre exploration se poursuivit jusqu’à une nouvelle salle, légèrement plus petite que la précédente, au milieu duquel se trouvait un grand coffre. Un autre squelette y était adossé, harnaché d’une étrange armure lourde que nous n’avions jamais vue. Il s’est vraisemblablement suicidé, la lame qu’il tenait étant encore enfoncée dans sa cage thoracique. Sur le mur derrière lui, étaient gravé des caractères d’une langue inconnue.
A notre approche et sans grande surprise, le squelette s’anima et arracha la lame de son corps. Cependant, celui-ci adoptait une posture martiale bien plus affirmée que les autres, et sembla défier Ulrich de la pointe de son épée. Nous vînmes malgré tout à bout de ce nouvel adversaire, et entreprîmes de le fouiller. Son armure était complètement inutilisable, mais il portait en-dessous une cotte de maille récupérable, bien qu’abîmée. Son épée, similaire à celles des autres squelettes, était légèrement courbée et ne possédait qu’un seul tranchant. Elle était miraculeusement épargnée par la rouille, mais son pommeau était fendu en deux. A l’intérieur se trouvait un petit tube de mithral contenant un message sur un parchemin. Les caractères ressemblaient à ceux du mur et, sans pour autant les déchiffrer, Jorek en reconnut certains qu’il avait déjà vus chez Ameiko.
Le squelette en armure portait également autour du cou une clé, celle du coffre. Celui-ci contenait quelques objets magiques, divers gemmes et bijoux, ainsi qu’une bonne quantité de pièces de monnaie identiques à celles trouvées dans le coffre du chef gobelin. A défaut de réponses, nous avions au moins glané quelques richesses en récompense de notre expédition.

L’heure avançant, nous nous mîmes en route vers le camp de Walthus. En chemin, la créature grisâtre nous attaqua à nouveau, mais cette fois Ulrich ne lui laissa pas le loisir de filer et la terrassa d’un seul coup. Apprenant que la créature était morte, Walthus décida de regagner sa cabane en proposant – de mauvaise grâce - de nous héberger si d’aventure nous repassions par chez lui. A sa grande satisfaction, nous avions à nous entretenir avec Ameiko et préférâmes rentrer à Pointesable dès ce soir.
Après la fermeture de sa taverne, Ameiko nous reçut et nous lui fîmes part de nos découvertes. Elle nous raconta que le navire de son père avait fait naufrage quelques année avant sa naissance et qu’il s’en était sorti de justesse, mais elle n’avait pas connaissance d’autres bâtiments lui appartenant. Nous lui décrivîmes également l’armure que portait l’homme près du coffre, armure selon elle de facture tiannaise.

Elle nous traduisit le message gravé comme suit : « Je suis le dernier. Les changeforme ont eu tous les autres. Seule ma vie pourra sauver mon honneur. » Le parchemin dans le tube de mithral était plus long, et Ameiko prit le temps de le traduire, sa maîtrise de cette langue s’étant quelque peu rouillée au fil des années passées en Varisie. Elle nous apporta au bout de quelques minutes le message suivant :


Mon fils, mon héritier.

Tu sais à présent que j’ai gardé des secrets par devers toi. Tu as toujours été un fils perspicace, et bien que tu puisses ne pas comprendre mes raisons de vouloir garder le secret, j’espère que tu réalises à quel point elles étaient nécessaires. Sache que je n’éprouve nulle colère envers toi pour avoir ouvert cette boite scellée – j’étais simplement en colère après moi-même pour t’avoir caché la vérité tout ce temps, et t’avoir forcé à chercher par toi-même les réponses que j’aurais dû te donner. Les mots que j’ai prononcés à ton encontre étaient sous le coup de cette colère envers moi-même, et j’ai à présent honte lorsque je repense à ce que je t’ai dit. J’écris cette lettre comme une excuse, et je te supplie de laisser ces secrets se perdre dans les méandres de l’histoire.
Les prochains jours seront les plus déterminants pour notre futur. Si les ennemis de notre famille, comme je l’espère, nous ont oubliés, alors je te rejoindrai, toi et ta femme. Ta mère et moi te révélerons à ce moment l’entière vérité. Mais s’ils cherchent encore le contenu de la boite scellée, alors j’ai bien peur que nous ne puissions plus jamais nous parler. Cette boite contient le plus grand trésor de notre famille, et je l’ai confiée à la garde de Kortun, pour qu’il la dissimule dans la troisième chambre secrète sous le château de Brinewall – cachée à jamais à la vue de nos ennemis. J’espère et je prie pour que les choses se passent ainsi. Je ne donnerai pas à nos ennemis la satisfaction de me tuer eux-mêmes – si les choses en arrivent là, que ma mort, de ma propre main, soit mon dernier acte de protection à ton encontre, pour laisser croire à nos ennemis que notre lignée prendra fin avec mon décès.
J’ai ordonné à Tsutamu de garder cette lettre cachée pour le moment, et de ne te la donner que si nous devions échouer à te rejoindre comme je l’espère. Ne soit pas trop dur avec lui. Si je parviens à être réunie avec toi, je te dirais tout moi-même. Sinon, alors cette ultime lettre d’un père à son fils devra faire office d’excuses plutôt que d’explications, et tu devras la détruire immédiatement après l’avoir lue. Fuis vers le sud, change de nom, et ne reviens jamais à Brinewall. Si nos ennemis y trouvent ce que j’y aie caché, alors il n’y aura plus rien là -bas pour toi. Et si ce n’est pas le cas, alors sache qu’ils attendront éternellement que tu fasses l’erreur de revenir.

J’espère sincèrement pouvoir être à tes côtés rapidement, mon fils. Mais mon cœur me dit que cela ne sera pas. Je suis désolé de t’avoir menti tout ce temps, et d’avoir été un si mauvais père. Mais sache que je suis fier de toi, et que je sais que tu survivras à la honte qui ronge le vieillard que je suis. Tu as toujours été fort d’esprit, et tu devras le rester. Car si tu lis ces lignes et que je ne suis plus de ce monde, sache que nos ennemis ne cesseront jamais de nous traquer. C’est pourquoi je ne pourrai te révéler la vérité tant qu’il n’y aura ne serait-ce qu’une infime chance pour qu’ils nous trouvent à nouveau.

Rokuro Kaijitsu,
29 Desnus, 4687


Ameiko, nous apprit que Rokuro n’était autre que son grand-père, qu’elle n’avait toutefois jamais connu. Elle apparut bouleversée de ces révélations, faisant remonter les souvenirs douloureux de sa famille. En effet, sa mère se suicida lorsqu’elle était enfant, et le reste de sa famille fut tuée dans la verrerie de la ville par une horde de gobelins. Elle proposa donc de laisser toute cette histoire de côté jusqu’au festival du Machahon, dans une semaine et demie, le temps d’y réfléchir.
Sandru nous rappela que sa caravane était toujours stationnée à Pointesable et était disponible si jamais Ameiko décidait de se rendre à Brinewall, ce que Koya approuva vigoureusement. Ceci ne m’étonna pas d’elle, mais Sandru doit vraiment s’inquiéter ou s’interroger, pour proposer le voyage.
Quoi qu’il en soit, nous avons une dizaine de jours à mettre à profit pour préparer un éventuel voyage. Nous en profiterons pour faire appel au tenancier du Gobelin Curieux, son savoir et son impressionnante bibliothèque nous seront utiles sur certains sujets.
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messats
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Message par messats »

La suite !!!! La suite vite !!!! Lol
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berolson
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par berolson »

Nouvel interim comme chroniqueur

Après le combat contre la créature à tentacules, nous discutons avec Zayobé. Nous parvenons à la convaincre de se joindre à notre caravane malgré ses doutes de se faire accepter par les sociétés humaines traversées. Elle aura à charge la défense de la caravane.
A notre retour à la caravane, nous avons la joie de constater qu'Ameiko est réveillée. Elle nous confirme que grâce aux visions ( les mêmes que les nôtres dans la grotte ) elle sait qu'elle est effectivement l'héritière du Minkaï. Elle a bien sur envie d'y aller et la discussion sur les risques d'un tel voyage ne nous dissuadent pas de l'accompagner.
Nous tentons également de persuader Spïvie, la pixie de venir avec nous mais elle refuse, préférant rester pour s'occuper de la chapelle de Desna dans le cimetière.

Pendant le voyage de retour : le 6 ème jour, une barricade un peu minable nous bloque en partie la route et des gobelins (il y a encore des gobelins en vie dans cette partir du monde ? ) nous attaquent. Ils sont rapidement massacrés sans parvenir à causer le moindre dégât. Deux jours plus tard nous arrivons à Baie de Roderick, où nous décidons de rester 7 jours pour nous reposer et faire quelques emplettes. Nous achetons 2 chariots et engageons deux cochers pour la caravane.

Nous repartons ensuite pour une longue étape de 15 jours de voyage vers Magnimar :
-Au bout de 7 jours, des brigands humains nous tendent une embuscade qui parvient à nous surprendre. Mais passé le premier moment de surprise, nous en venons promptement à bout.
-Le 8ème jour, le temps tourne à la pluie (un vrai déluge !) et nous perdons une demi-journée dans la tempête.
-La suite du voyage se déroule sans incident notable. Nous rencontrons juste le dernier jour, une petite caravane de commerce varisienne de trois chariots avec laquelle nous faisons un peu de commerce.

A Magnimar, nous logeons dans une maison cossue qui se trouve être l'ancienne garçonnière du défunt père d'Ameiko. Maison qu'elle a décidé de vendre pour financer une partie du voyage. Nous décidons ensuite de nous rendre à la loge des Eclaireurs de la ville afin de rencontrer Mayerlin et lui rendre le guide d'éclaireur que nous avons trouvé à Brimwall. Après avoir patienté un peu en compagnie d'une bonne bouteille de whisky poivré korvosien, Mayerlin arrive. Il semble qu'il soit lui-même sur le départ pour une expédition en direction de Kaer-Maga, dans les Terres cendres, afin de mettre la main sur un ancien laboratoire de Karzoug. Après nos explications sur notre future destination, il nous donne une lettre d'introduction pour les loges d'éclaireurs que nous serions amenés à visiter en route.
Nous repartons ensuite pour Pointesable, où chacun fait ses adieux avant le grand départ pour le grand Nord et le pays des rois des Linnorms. Ameiko décide de léguer son auberge à Bettawa, sa servante halfeline.

Le 1er de Lamashan ( 1er mai ) 4718, c'est le grand départ.
Notre première étape doit durer 18 jours.
-le 2ème jour nous devons à nouveau faire face à un temps des plus exécrables, mais nous ne perdons pas de temps.
-le 10ème jour, une embuscade nous surprend. Il s'agit de membres des Szcarnis, envoyés par le frère de Sandru. malgré la surprise, nous en venons rapidement à bout.
-le 13ème jour, nous campons un soir au même endroit qu'une caravane varisienne qui accueille déjà un invité un peu particulier. Il s'agit de "Tup", un gnome ( en fait un gobelin, déguisé, qui cache son visage avec une longue écharpe ) qui voyage sur un mouton ( ...!!! ). Il propose des spectacles de marionnettes pour les enfants (et les grands ) en échange de nourriture pour son mouton et lui. Arrivé à la fin de la représentation, nous ne voyons que la fin du spectacle. Mais en échange d'une pièce d'or, il nous régalera d'une autre représentation des inénarrables aventures du "juge saucisse"...Ayant percé à jour son déguisement, nous nous gardons bien de l'inviter à voyager avec nous (plus prudent pour éviter les incendies "inexpliqués" dans les villes et villages traversés...). Au matin suivant, nous le verrons repartir sur son mouton, qu'il ne sait pas diriger et qui choisit donc lui-même sa route, ce que Tup finit par accepter avec résignation.
-Nous arriverons à Brimwall le 17 de Lamashan sans autre incident et nous pourrons saluer Spïvie qui continue son travail de remise en état de la ville.
Wyrd bid ful äroed!
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Azarath
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

18 Rova 4711

Nous sommes désormais officiellement des héros pour tout Pointesable, ce qui ravit Dendro au plus haut point. Le bruit a couru à propos de nos exploits contre les Gobelins du marais, et dorénavant il n’est plus possible de mettre le nez dehors sans croiser un villageois qui se répand en remerciements. Je me demande bien quelle serait leur réaction s’ils savaient que nous les avions également protégés d’une menace morte-vivante à quelques heures à peine de leurs maisons… Mais il vaut probablement mieux pour eux l’ignorer.
L’érudit Kaladan nous apporta de précieuses informations sur Brinewall et le dénommé Kortun. La cité date de 4442, et doit son existence à un consortium de marchands dirigé par un certain Kiamelen, désirant créer un comptoir commercial afin de développer les relations entre la Varisie et les Terres des Rois de Linnorm, à cette époque infestées de brigands. La construction du château fut compliquée et souffrit de nombreux retards, notamment à cause du terrain difficile et de l’emplacement des fondations sur un réseau de cavernes peuplé de créatures hostiles.
Quand le château fut terminé, la ville de Magnimar proposait une route maritime entre Linnorm et la Varisie, plus sûr et plus rapide. La forteresse fut toutefois conservée et un village apparut autour, ce qui permettait au moins de sécuriser les terres alentour. Cependant, il y a environ 25 ans on perdit tout contact avec Brinewall. Les expéditions envoyée là-bas ne trouvèrent que des ruines, sans aucun cadavre ni aucune explication sur ce qui était arrivé. Ces ruines furent abandonnées en l’état, et les voyageurs évitent désormais l’endroit.
Andril Kortun, quant à lui, est le dernier commandant connu de Brinewall. C’est un Ulfen au passé militaire, réputé juste et efficace, connu pour son casque représentant un dragon lové autour de la tête de son porteur. Les archives perdent sa trace en même temps que tous les occupants du comptoir.
Forts de ces nouvelles informations, il ne nous reste plus qu’à attendre la décision d’Ameiko et nous préparer pour le Festival du Machahon qui aura lieu dans trois jours. Les préparatifs du village s’intensifient, nous avons d’ailleurs assisté à l’arrivée d’une troupe de forains constituée d’un Varisien moustachu, d’une jeune naine aux cheveux gris, d’un Kobold aux écailles bleutées, d’un robuste demi-orque, d’un vieux gnome aux cheveux en bataille et de deux jeunes enfants. Ils semblent de grand talent, ce qui augure d’une fête mémorable.
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Azarath
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Re: [Résumé] Journal d'un oracle

Message par Azarath »

21 Rova 4711

Le festival fut une réussite, et d’une ampleur que je n’aurais pas soupçonnée de la part d’un petit village tel que Pointesable !
La fête débuta avec l’arrivée d’un immense chariot conçu à partir de la carcasse d’un dragon. En descendit une splendide jeune femme équipée d’un harnois en or massif, suivie par un homme dont l’armure était frappée du sceau de Kaiden Kailean. Celui-ci distribua de nombreux jouets en bois aux enfants, lequels rayonnaient de bonheur et d’excitation.
Un halfelin fit ensuite son entrée, portant une armure de cuir noir et chevauchant un poney chargé de lourds sacs de toile. L’homme en armure et lui se virent et s’accolèrent chaleureusement en échangeant quelques taquineries.
Près d’eux, dans une explosion de lumière, apparut un tieffelin vêtu de luxueux atours, un corbeau juché sur l’épaule. Son apparition spectaculaire fit lever au ciel les yeux de l’homme en armure, ce qui, de moins point de vue, semble quelque peu ironique au vu de son propre moyen de transport… Mais malgré son attitude, celui-ci semblait sincèrement heureux de revoir son ami. Pinkus, Kade et Maerlyn, les Héros de Pointesable, étaient réunis sous les hourras de la foule.
Le cortège se mit en mouvement, passa dans les rues du village pour finir son parcours à l’entrée du cimetière. Là, les trois Héros se recueillirent devant la tombe richement ornée de Jyraël, leur compagnon tombé lors de l’affrontement final contre le Seigneur Karzoug, l’un des dirigeants de l’antique empire du Thassilon. Celui-ci menaçait d’envahir la Varisie, et les Héros de Pointesable ont contrecarré ses plans, au prix de la douloureuse perte de leur ecclésiastique ami. Le moment fut chargé d’émotion, et tout le village rendit un hommage silencieux au sacrifice de Jyraël.
Le reste de la journée fut bien plus festif. Il y eut un concours de tir à l’arc, dont Ulrich sorti vainqueur. Je remportais pour ma part la deuxième place, et nous gagnâmes tous deux des blanchis alchimiques à appliquer sur une arme. Le concours de tarte qui s’ensuivit me désigna comme le meilleur cuisinier, grâce à ma tarte salée qui séduisit le jury – tous les autres participants ayant confectionné des tartes sucrées. Mon prix consistait en une batterie de cuisine de voyage d’excellente facture, ce qui me changera de ma vieille marmite cabossée !
En début d’après-midi, les forains arrivés récemment nous offrirent un spectacle très impressionnant de jonglages et d’acrobaties, qui laissa finalement la place au tournoi de boxe. Sans grande surprise, Ulrich rafla une écrasante victoire et un assortiment d’alcools millésimés qu’il nous fit généreusement goûter. Pour finir, un magnifique feu d’artifice nous fut offert en fin de journée et la fête se poursuivit jusque tard dans la nuit.

Ce festival fut une éclatante réussite et un vibrant hommage à la Grande Rêveuse, mais il me faut maintenant prendre un peu de repos. Dès demain, nous devrons tenir conseil sur ce qu’il convient de faire de nos récentes découvertes. Ameiko souhaitera probablement se rendre à Brinewall, mais elle n’ira pas seule. Quoi qu’en dise Sandru, je serai du voyage.
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