Résumés de partie

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Résumés de partie

Message par giom »

Extrait du journal de Jean de Beauregard.

Jeudi 5 novembre 1889 :
Rabindrana et moi sommes invités chez un riche bourgeois, en petit comité : trois couples.
Rabin fait son numéro. Une silhouette de jeune femme apparaît dans des volutes de fumée. Pour une fois que ses grigris fonctionnent !
Une des femmes de l’assemblée reconnaît sa fille : Isabelle. Rabin la voit en privé.

On toque à la porte. Un majordome habillé très chiquement.
Il explique que son Maître, Lord Carver, veut me voir, ainsi que le Sar Rabindrana Duval.
Lorsqu’il annonce le nom de Lord Carver, les personnes de l’assemblée se figent. Lord Carver est un proche de Sir Charles Filestor. Chevalier de la reine, il possède probablement la moitié de l’Ecosse. Il a une industrie de remplacement des membres coupés pour les mutilés de guerre. Il est marié à une femme qui vient de la bourgeoisie et non de la haute noblesse comme lui. Mais une Écossaise pure souche.

Après la soirée, Rabin me raconte son entrevue avec la femme, Mrs Doubtfire.
Il s’avère que sa fille est morte, mordue par un animal. Il y a trois ans, le 17 septembre, dans une rue du quartier en rentrant à la maison familiale un soir.
Rabindrana a entendu pendant l’apparition que « la louve va revenir » de la bouche même de la silhouette.


Vendredi 6 novembre 1889 :
Dans la journée, nous allons aux archives de la feuille de chou locale. On voit des articles qui parlent de quatre meurtres du même style, il y a trois ans : jeunes femmes atrocement assassinée avec traces de griffes et de crocs espacés de 28 jours. 28 jours, cycle lunaire. L’affaire me plaît !
La dernière des victimes était Isabelle Doubtfire.

La villa de Lord Carver se situe dans la ville haute.
Fin de journée, nous prenons un des vapoascenseurs. Première fois que je vais là-haut. Ça sent le fric ! Quand on compare avec la populace en bas… bref.

A peine avons-nous marché quelques mètre qu’une vapomobile nous accoste : le majordome de Lord Carver qui propose de nous conduire.
La vapomobile s’arrête à un autre ascenseur pour embarquer un autre homme. Capitaine MacDouglas se présente-t-il. Un écossais à coup sûr. Il a été recommandé à Lord Carver par un certain Lord Calberton.

Nous arrivons sur place. Deux hommes sont assis à la table. Un certain James Boyle et Lord Carver.

Lord Carver nous explique ce pour quoi il veut nous engager. Il y a des soucis en Ecosse, dans la ville d’Hampshire. Des monstres sévissent. Des personnes disparaissent. Plus d’une dizaine de personnes qui travaillent dans ses usines, en deux semaines.
Cela pourrait impacter la production. Tu parles d’un humaniste ! Juste un de ces aristos anglais qui ne pensent qu’à leur argent et à leur prestige.
Mais bon, 20 livres par personnes, on va pas s’en priver par les temps qui courent. Et puis son histoire de monstre a piqué ma curiosité.

La soirée se termine autour d’un scotch whisky et d’un cigare. Ce MacDouglas et ce Boyle ne sont pas si désagréables avec deux verres dans le nez.


Samedi 7 novembre 1889 :
Levé après une bonne nuit de sommeil dans un lit confortable. Au moins ça de gagné.
Je redescends dans le monde des gens normaux et vais enquêter sur d’autres éventuelles meurtres du même genre : rien.
Ensuite j’enquête sur Hampshire. 1500 habitants. Dirigée par le maire Kadas qui a la particularité de ne pas être écossais mais Australien. Pas grand-chose d’autre.

Le soir, Rabindrana me raconte avoir vu une vision très réelle d’une patte velue qui l’attaque, alors qu’il analysait un ancien collier de la dernière victime, Isabelle Doubtfire.

En arrivant dans la ville haute, proche de la villa de Lord Carver, nous apercevons une silhouette qui nous espionne. Je la prends en chasse et me rapproche. Elle porte une vapoveste qui l’entoure d’une aura de fumée pour dissimuler son visage.
Je le rattrape et l’arrête. L’homme tente de me tirer dessus mais avant que je réplique, les gardes royaux se pointent.
Le gars a un masque mais les gardes lui demandent de l’ôter et de donner son nom : Arsène Krans.
MacDouglas nous informe qu’il s’agit d’un assassin freelance qui a plus de trente meurtres de nobles à son actif. Belle prise pour les gardes royaux !
Son arme est restée au sol. Boyle fait exploser un mécanisme de protection et l’embarque.
C’est alors qu’on entend un gros « boum » au loin.

On se précipite sur place. Les gardes royaux sont morts, criblés d’impacts de fragmentation. Pas de trace de cet Arsène mais un gros trou dans le sol. Envolé l’oiseau !

Mais MacDouglas retrouve sa trace et tous les deux partons à sa poursuite. L’ascenseur est déjà en train de descendre. Nous sautons sur le câble mais ne pouvons le rattraper. Alors que nous remontons nous croisons de nouveaux gardes royaux mais cette fois en armures lourdes et surarmés.
Ils ne s’intéressent pas à nous et tentent de prendre la poursuite. Peine perdue à mon avis.

De retour chez Lord Carver, nous croisons Nestor, le majordome, qui part vers le palais de la reine.
A l’intérieur de la villa, tout le monde est sur ses gardes, même les servantes sont équipées d’un vapoflingue. Par contre, elles ont perdu leur sourire coquin. Ah ces anglaises !

Le soir, dans le boudoir, James Boyle nous raconte qu’il a analysé l’arme d’Arsène. C’est une arme d’une facture exceptionnelle qui, selon lui, aurait pu être fabriquée par Sir Stockwell ou Nicoas Tesla. Rien que ça !

Demain nous partons vers l’Ecosse à bord de la montgolfière de Lord Carver.
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Re: Résumés de partie

Message par xipehuz »

Sar Rabindrana Duval approuve le résumé de son "Maître" :amen:

Il souhaite cependant ajouter une dernière chose.

Le lendemain de l'attaque d'Arsène, juste avant le départ vers l’Écosse, le Sar tente une lecture psychométrique de l'arme trouvée. Hélas, les forces ésotériques ne semblent pas de son côté et sa tentative ne se déroule pas comme prévue.

Le Sar a cependant le temps d'avoir une vision du visage d'Arsène, puis il voit que cette arme est donnée à Arsène par un individu dont le Sar arrive à percevoir les traits du visage.

Hélas, le Sar ne reconnait pas cet individu, mais il tente de graver ses traits dans sa mémoire, pour pouvoir le décrire par la suite, lorsqu'il sera sorti de sa transe.

Soudain, le Sar sent que l'arme est entrain d''aspirer son âme et il résiste in extremis à l'envie de rentrer dans une balle.

C'est alors que l'arme se retourne contre le Sar et lui tire dessus.

A ce moment précis, le Sar perd connaissance.

Quelques minutes après, il reprend ses esprits, avec l'impression d'avoir évité la balle de justesse.

Voila une bien étrange expérience que le Sar espère ne jamais revivre.
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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Re: Résumés de partie

Message par xipehuz »

Extrait du journal de Voyage du sar Rabrindrana Duval (séance du 1er mai 2015)

Dimanche 8 novembre 1889 :

Notre petite communauté hétéroclite embarque sur le Wings of Nelson, le zeppelin de James BOYLE, en direction de Hampshire.
Je suis surpris d'apprendre que notre trajet ne prendra qu'une demi journée de vol. Cet aéronef m'a l'air très rapide, ce qui n'est pas pour me rassurer.
Le voyage se déroule sans problème et je le passe à observer le paysage, puisque c'est la première fois que j'emprunte ce mode de transport, fort agréable au demeurant.

A notre arrivée à Hampshire, je propose que nous allions directement rendre visite au maire, un dénommé Georges Kasdas, australien d'origine (Beuark, c'est la race que je déteste encore plus que les anglais).
Je m’aperçois alors que James se sent oppressé, mais il ne semble pas savoir pourquoi.

Le maire nous reçoit sans tarder et nous informe que ses équipes ont trouvé de grosses pattes d’ours sur les lieux des disparitions, entre la ville et l’usine (4 km).
Les disparitions ont surtout eu lieu le matin et le soir et un plus rarement la nuit bien que l’usine de Lord Carver fonctionne également la nuit.
10 disparitions ont été recensées, échelonnées sur trois semaines. La dernière a eu lieu il y a 4 jours. A chaque fois, il n'y a eu qu'une seule disparition par jour, mais parfois deux personnes en même temps se sont fait « kidnapper ». Depuis que le maire a donné pour consigne de ne circuler entre la ville et l'usine que par groupes de 4 ou 5 personnes, il n’y a plus eu de disparition.

Le maire, questionné par mes soins, nous indique que son adversaire direct est Mlle Kanington. Mais les élections sont dans 2 ans, il est donc peu probable que celle-ci tente déjà de déstabiliser le maire.
M. Hamilton est le responsable de l’usine.
Parmi les fantômes, de la ville, on trouve le colonel Witchfire, qui hère autour de la gendarmerie, Monseigneur McDouglas (sans lien de parenté avec le capitaine John), qui hante l’Eglise et la petite Elodie, qui se cantonne à l’école.

Une femme policier, Mlle Mc Leod, nous emmène ensuite voir les empreintes. On peut observer des traces d’ours gigantesque. Nous remarquons cependant qu'il semble s'agir d'une même empreinte reproduite 4 fois à l'identique, ce qui sent le coup monté. Le Capitaine McDouglas, que son esprit soit récompensé dans l'après-vie, perçoit des marques presque imperceptibles de quelqu’un qui aurait effacé des traces.
N'écoutant que mon courage, malgré les risques que cela fait peser sur mon intégrité spirituelle, je tente une lecture pyschométrique sur les dernières empreintes. Dans un flash, je vois alors 4 grosses pattes reliées par des tiges métalliques à une vapomobile qui simule une marche à 4 pattes. Sur les côtés de cette vapomobile, se trouvent des balayettes rotatives. Alors que cette vision s'estompe, je perçois également une ombre renifler les pattes. Puis ses 2 yeux rouges me regardent et m’hypnotisent. Je résiste avec difficulté à leur tentative de prise de contrôle de mon esprit, et, ce faisant, j’entends se former dans ma tête les mots : « tu seras sous mon contrôle »; Au sortir de cette vision, je me sens mentalement drainé.

James, de son côté, découvre des traces de vapomobile de marque Besmer en orée de forêt. De sa description, il semblerait que ce soit le même vehicule que celui de ma vision
Je réalise alors que ces violentes et oppressantes visions que je ressens actuellement sont inhabituelles et semblent avoir démarrer peu de temps après mon arrivé à Londres avec Jean de Beauregard. Etrange ...

Nous décidons de suivre la piste que forment ces traces.
Mais la nuit tombe avant que nous arrivions à notre but. Je lève les yeux au ciel et juge que la lune sera pleine dans quelques jours.
Au loin, Mc Douglas voit le feu d’un petit campement. Il s’approche discrètement et nous le suivons à quelques centaines de mètres derrière. Il voit 5 personnes et la vapomobile de ma vision.
Il entend ces mots « c’est demain soir qu’il faut enlever un groupe. Il y en marre, heureusement qu’on est bien payés. »
Après une courte concertation et sur ma suggestion, nous décidons d'attaquer de nuit ces voyous, pendant leur sommeil, pour jouer au maximum de l'effet de surprise.

Hélas, le capitaine McDouglas se révèle moins efficace que je ne l’espérais et il se fait repérer par un garde en faction qui lui tire dessus .
Nous ripostons, bien sûr, et prenons conscience que ce garde porte une armure sur le torse. Cela s'annonce moins facile que prévu.
Je me lance au secours de Mc Dougklas, mais hélas, ma claudication m'handicape et je n'arrive pas à parcourir la distance qui me sépare de lui. Je dois reconnaître que courir dans le noir et dans les fourrés m'est particulièrement difficile. Que voulez vous, mes prestations de fakir et de médium sont généralement plutôt stationnaires.
Heureusement, nous arrivons rapidement à mettre le garde hors d'état de nuire, alors que ses compagnons se réveillent et sortent à leur tour leurs armes.
Mais je réussis enfin à m'approcher et j’en blesse un avec ma vapodague boomerang, qui me revient dans la main.
Le coup suivant, je tue l'un des sbires, mais ma dague reste plantée dans son sternum. Damned !
Je finis cependant par arriver au corps à corps, ce qui me permet de faire passer un autre garde de vie à trépas en le poignardant en plein cœur.

Voyant ses compagnons tomber comme des mouches passant devant l'haleine de James Boyle, le dernier garde se rend et implore notre clémence.
Je récupère mes dagues et, ce faisant, je m’aperçois que j'avais bien visé, puisque les deux gardes que j'avais touché sont morts.
Nous récupérons les armures plastron sur les cadavres, cela peut toujours être utile.
Je conseille également à James de On noter le n° de série de la vapomobile, cela pourrait nous aider dans notre enquête et le jour du procès de ces criminels.

James et John perçoivent soudain une forme de créature à 4 pattes plus loin. John tire alors que James allume les phares de la vapomobile et nous voyons une grosse forme d’ours très sombre. Elle s’enfuit de manière rapide et agile, mais j'ai le temps de reconnaître, avec un frisson d'horreur, un Barghest. J'explique à mes camarades qu'il s'agit d'une sorte de chien géant qui se repaît de chair humaine, qui ne lâche jamais sa proie et peut même la chasser pendant des années sans se lasser. J'ajoute qu'il a toujours un maître qui l’accompagne et lui désigne sa proie.

Mes compagnons aperçoivent alors une entrée de grotte un peu plus loin.
De mon côté, je cherche des traces du Barghest mais ne trouve rien.
Pendant ce temps, cet intrépide Jean de Beauregard poursuit le Barghest et le blesse avec son arme à feu, mais mon Maître se fait alors attaquer par je ne sais pas quoi, qui le blesse à son tour.

Je rejoints mes compagnons devant la grotte. John crochète la porte et dernière nous apercevons une dizaine de personnes qui crient et se lamentent.
Nous remarquons alors qu'un étrange revêtement sur les barreaux empêchait les bruits de passer.
Nous dénombrons 8 personnes, toutes ayant été kidnappées par les affreux sbires que nous venons de combattre. Heureusement, celles-ci ont l'air d'avoir été correctement traitées.
Il manque cependant 2 jeunes rousses de 25 ans, Jennyfer et Ashley, qui ne sont pas de la même famille, nous dit McLeod. J'observe qu'il reste une 3ème jeune rousse dans la grotte, la couleur de leurs cheveux ne peut donc expliquer cette différence de traitement.

J’interroge le malfrat qui s'est rendu, lequel coopère sans difficulté ; Il nous révélé que lui est ses comparses étaient payés 150 livres pour toute la mission.
Il ne connaît pas le nom de son employeur qui était une jeune femme brune. Elle avait une broche en forme de rose. Au bout de deux mois, quelqu’un devait venir chercher les prisonniers.
Il prétend n’avoir enlevé que 8 personnes et ne pas connaitre Jennyfer et Ashley. Il semble disent la vérité.

Il nous reste 1 mois et demi avant leur rdv avec leur employeur, qu'ils n'ont pas la possibilité de contacter d'eux même.
Alors que je m’apprêtais à tenter une lecture psychométrique, John nous révèle qu’il connaît cette brune à la Rose et qu'il nous en parlera plus plus tard, en privé.
A l’hôtel, John nous apprend ainsi que cette dame brune se nomme Mme Rose. Il s'agit de la mère maquerelle du bordel pour jeunes nobles d’où venait une prostitué tuée à Londres il y a trois ans. Cette prostitué n’était pas rousse, donc pas de lien direct avec la disparition de Jennyfer et Ashley. John nous dit également que la maquerelle l’a employé pour qu’il lui fournisse des infos sur moi et M. de Beauregard. Shocking.
En creusant un peu, nous comprenons que cette mission lui a été confiée après que nous ayons tous rencontré Lord Carver. Voila une bien étrange coïncidence, me dis-je.

Nous demandons à McLeod s’il y avait aussi des traces d’enlèvement pour Ashley et Jennifer, mais celle-ci, semble-t-il vexée pour je ne sais quelle obscure raison (Ah, les femmes ...), refuse de nous répondre et nous renvoi vers le maire.
Nous verrons donc demain avec cet édile, après une réparatrice nui de sommeil.
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Re: Résumés de partie

Message par giom »

MacDouglas nous raconte que Madame Rose l’a embauché après que Lord Carver ne nous ait engagés. Il était payé pour nous surveiller et lui rapporter nos faits et geste à Rabi et moi.
Mme Rose n’est qu’une intermédiaire. Elle travaille surtout pour les nobles mais sans en savoir plus.
Nos têtes sont mises à prix : 500 livres et 300 livres. Et beh, on tient à nous !


Lundi 9 novembre 1889 :

Le lendemain nous allons vers le poste de police.

Nous discutons avec deux officiers pas bien bavards. A croire qu’ils sont recrutés pour leur côté taciturne dans cette ville.
Nous interrogeons les prisonniers un par un. Des soldats, durs à cuire, pas décidés à parler.

Nous allons ensuite vers l’Hôtel de Ville.
Le maire est au courant. La petite Mac Léod lui a apparemment déjà tout raconté.
Nous sommes interrompus pendant notre petite discussion par un des policiers. Il apporte un télégramme de Londres, d’un certain Lord Crossweld, qui demande de libérer immédiatement les prisonniers.

A peine sortis nous croisons Mlle Mac Leod. Elle est venue nous chercher pour poursuivre l’enquête.
Nous allons sur le lieu où les deux jeunes filles se sont faites enlevées. Il y a des traces au sol mais pas les mêmes que l’autre fois.

Rabindrana tente une pyschoanalyse sur le lieu. Mais sa transe est vite hors de contrôle. Il se jette dans mes bras, terrorisé. J’aperçois qu’autour de son encens, un cercle rouge se dessine. L’ouverture d’une porte vers les enfers ?
Je n’ai d’autre choix que d’assommer Rabi. Pour son bien. Son pouls se calme mais la marque d’une morsure à la gorge se dessine.


Nous suivons les traces mais elles se perdent dans la forêt.
Nous rebroussons chemin et rentrons vers la ville. J’ai la très nette impression d’être suivi mais rien.
Nous allons interroger les parents de Jennifer. Sa mère nous accueille de façon très courtoise.
Nous apprenons que Jennifer avait 14 ans. Elle travaillait depuis un peu moins d’un an. Elle aimait bien coudre, faire des vêtements. Elle se passionnait pour tout ce qui était vapotechnologique. Elle a une petite collection : une broche qui permet de communiquer à distance ; une bague qui a une pierre précieuse qui peut changer ou changer de taille ; une ombrelle qui permet de sauter et amortir une chute.
L’ombrelle lui a été offerte par son parrain de Londres, la bague lui a été offerte par ses parents et la broche, elle se l’est offerte elle-même. Etonnant pour un simple salaire d’ouvrier.

Nous passons ensuite à la maison de la mère d’Ashley. De même, elle a une petite collection d’objets technologiques, dont une boîte. La boîte d’Ashley est du même artisan que la broche de Jennifer. A l’intérieur de la boîte permet de stocker 3 fois son volume. Là aussi c’est un objet qui vaut une fortune au regard d’un salaire d’ouvrière. Probablement 20 livres pour le coffret.

De retour au dirigeable, Rabi se lance dans une psychoanalyse… D’un coup il se retourne et je fais e même. Le barghest est face à nous.
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Re: Résumés de partie

Message par xipehuz »

Extrait du journal de Voyage du sar Rabrindrana Duval (séance du 11 juin 2015)

Après le cliffhanger du dernier épisode, nous démarrons celui-ci sur les chapeaux de roues avec un combat épique contre le Barghest.
Je vous passe les détails, mais sachez que mon maître, Jean de Beauregard, finit par porter le coup de grâce à cette horrible bête sortie des enfers.
Alors que je ligote le Barghest avec ma vapo-corde, mon maître aperçoit une silhouette étrange derrière le pilier d'accès à notre zeppelin.
Ne faisant ni une, ni deux, Jean tire sur la silhouette mais ne la touche pas, celle-ci s'étant évaporée.
La silhouette réapparaît alors brusquement derrière mois. Effrayé à l'idée de me faire poignarder dans le dos, je décide de délier le Barghest et d'utiliser ma corde pour faire des moulinets autour de moi afin que nul ne puisse m'approcher subrepticement, même invisible.
Soudain, je vois la silhouette mystérieuse au contact de JdB. Je lance alors ma vapo-corde qui, telle un lasso, s'enroule autour de JdB et de la silhouette invisible, les poussant l'un contre l'autre.
Jean pousse alors un juron en français et je crois discerner qu'il se les caille, mais je ne vois pas trop le rapport avec cet oiseau délicieux.
James Boyle, qui avait « courageusement » gravit l'échelle menant en haut du pilier, allume les projecteurs de son Zeppelin.
Nous arrivons ainsi à mieux distinguer la silhouette sombre qui se révèle être une sorte d’humanoïde sans vêtement d'un type que je ne reconnais pas, une espèce de créature mince, blafarde, au crane glabre et aux oreilles pointues.
Je vois alors que JdB semble blessé et j'essaye de le libérer de ma vapo-corde pour qu'il ne trépasse point céans. Hélas, cette créature fort agile (je parle de la silhouette, pas de Jean, bien sûr), en profite pour s'extraire de l'étreinte de ma corde, piquer un sprint et disparaître dans l'ombre d'un arbre avant que nous aillons le temps de réagir.
Dans ma tête, j’insulte copieusement James Boyle, incapable de tirer sur la créature, pour sa lenteur de vieillard cacochyme (foutus bouffeur de haggis)

Dépités mais pas bredouilles, nous remontons dans le Zeppelin avec la dépouille du Barghest.
Avec l'accord de mes compagnons, je décide alors de me plonger dans une transe profonde afin de sonder psychométriquement cette créature infernale (le Barghest, pas Jean).
Mais au lieu du Barghest, je vois alors la créature non-humaine que nous venions d’affronter en grande discussion avec un noble anglais blond que je ne connais pas. Ils semblent se trouver quelque part dans la terre haute qui flotte au dessus de Londres.
Ma vision change et je vois alors le Barghest qui chasse les deux jeunes filles rousses sur la route de l'usine de Hampshire. Soudain, Jennifer et Ashley se font intercepter par l’humanoïde blafard. Elles semblent alors perdre connaissance et le monstre en profite pour leur arracher les 2 broches qu'elles portaient. (Ce qui semble vouloir dire qu'il existait au moins trois broches, puisque nous en avons récupéré une dans la chambre de Jennifer)
Ma vision change à nouveau et je vois le Barghest entrain de poursuivre notre voiture à Hampshire.
Je comprends alors que ce chien de l'enfer m'observait depuis un moment, notamment pendant que j'effectuais une psychométrie, comme s'il souhaitait que je trouve quelque chose.
Je vois ensuite que les deux jeunes filles rousses ont été données évanouies au nobliau blondinet.
Puis j'ai l'impression de rentrer dans l'esprit du Barghest, ce qui me fait sortir de ma transe avec un sentiment de bien être fort plaisant.

C'est alors que mon regard se pose sur mon maître Jean et qu'une brusque et impérieuse envie de le tuer m'étreint. Mais je me calme rapidement, sachant que le moment n'est pas encore venu de lui régler son compte.
Je raconte alors à mes compagnons la nature de mes visions, sauf bien sûr la dernière sensation qui m'a étreint à mon « réveil ».
J'apprends alors que, pendant ma transe, la silhouette humanoïde avait réapparu et attaqué mes compagnons, avant de se faire trucider par l'un d'eux.
Hélas, je ne puis pas m'assurer qu'ils me disaient la vérité et n'avaient pas été victimes d'une hallucination, puisque le corps de cette créature se serait mystérieusement dissous dans l'air, me disent-ils (seraient-ils tous de connivence pour me cacher la vérité ?) …
Voila qui est bien étrange ...
Après réflexion, je propose le début d 'un plan d'action à mes compagnons.
Peut-être pourrions nous essayer de contacter la broche que détient sûrement le Lord anglais blond en utilisant celle trouvée dans la chambre de Jennifer. Le risque, c'est qu'il se méfie d'un appel non prévu de la part d'un inconnu et décide de ne pas répondre. Dans ce cas, nous aurions perdu l'effet de surprise.
James Boyle, ce fou sanguinaire, décide alors de disséquer le Barghest. Après quelques minutes de travail, Il nous dit qu'il a trouvé des restes de petits animaux dans son estomac. Cette créature ressemble à un chien géant avec 12 canines.

Après toutes ces émotions, nous décidons d'aller nous coucher et durant la nuit, je fais des cauchemars. Je vois l’humanoïde qui nous attaque et les griffes du Barghest qui tentent de me lacérer. Je ne dors pas très bien, mais je me sens bien reposé à mon réveil, comme enrichi par toutes les expériences que nous venons de vivre.
Au réveil, je décide soudain d'étrangler Jean de Beauregard, cet être maléfique, avec ma vapo-corde.
Hélas, Jean se réveille trop tôt et se met à hurler.
Je décide alors de faire semblant de rentrer dans sa chambre, pour qu'il ne réalise pas mon implication dans ce méfait.
C'est alors que j'oublie totalement tout ce qui vient de se passer, me dit le MJ.

Mes compagnons, un peu traumatisé par cette tentative d'assassinat, pensent que ma vapo-corde a du être utilisée par la créature humanoïde qui ne serait peut-être pas morte, finalement.
Ils proposent donc de détruire ma corde, afin d'éviter qu'elle ne tombe dans de mauvaises main (encore une idée de ce fourbe d'englishman, bien sûr, maudit soit cette race putride).
Bien sûr, je m'y oppose avec véhémence et finit par les convaincre de me laisser effectuer une analyse psychométrie sur celle-ci, afin de tacher d'en savoir plus sur l'agresseur de mon bon maître Jean.
A ma grande surprise, je me vois moi, Sar Rabindrana Duval, entrain d'essayer de tuer mon maître, ce qui semble me remplir de joie. Quelle est cette sorcellerie !
Soudain, ma vision change et je vois ma corde qui s'enroule autour de mon propre coup et, à son autre extrémité, je vois les mains d'un Lord anglais que je connais bien qui l'enserre, son ancien propriétaire, ce maudit Lord Dillington.
Une brusque douleur me faire alors perdre brièvement connaissance et me sort de ma transe.
Lorsque je reprends mes esprits, j'alerte mes compagnons sur le fait que c'est Lord Dillington le responsable de la tentative d'assassinat sur de Beauregard, j'en suis persuadé !

Nous décidons de rentrer alors rapidement à Londres, notre travail à Hampshire étant maintenant achevé. Nous prévenons le maire de nos intentions et lui intimons l'ordre de ne libérer ses prisonniers sous aucun prétexte tant que Lord Carver n'aura pas statué sur leur sort.
Le voyage de retour se déroule sans histoire et nous nous retrouvons devant chez Lord Carver en milieu d'après-midi. Nous remarquons alors qu'un autre Zeppelin y est amarré et qu'il porte les armoiries de Lord Philestor, le mécène de Jean de Beauregard, ennemi juré des Dilington.
Nous faisons un debrief de mission complet à Lord Carver en présence de Lord Philestor.
Ce dernier nous apprend que le Duc de Croswell a un fils blond qui doit épouser dans une dizaine de jour la fille de Lord Dilington.
Lord Philestor propose de nous faire inviter au mariage afin que nous puissions exposer au grand jour les magouilles du fils Croswell.
Je demande à Lord Carver, s'il saurait pourquoi le fils de Lord Croswell ferait kidnapper des jeunes filles rousses (comme sa future femme, d'ailleurs ... )
Lord Carver estime que si Lord Croswell voulait lui faire perdre la face pour l'évincer d'Ecosse et prendre sa place, il ne s'y emploierait pas autrement.
Nous remémorant le télégramme adressé au maire de Hampshire, nous trouvons cependant étrange que Croswell se fasse appeler « Lord », alors qu'il est Pair du Royaume, ce qui est une position sociale beaucoup plus importante.

Afin de trouver une nouvelle piste, je décide alors de tenter une séance de spiritisme pour contacter à nouveau le fantôme de Jennifer, si tant est que celle-ci soit morte.
A peine mon encens consumé et ma transe commencée, l'esprit d'un Barghest m'apparait (et uniquement à moi, me dirons plus tard mes compagnons) et me dit : « vous l'avez tué, je vous sers ». Dans un premier temps, je ne comprends pas où est le rapport avec Jennifer, car je suis à peu près sûr de ne pas avoir tué cette jeune fille. Je pose alors quelques questions supplémentaires et le Barghest me répond que son corps (le corps de qui ???) est dans le néant. Il me dit aussi que je l'ai tué dans le Zeppelin. Et là, je comprends que le Barghest me parle de l’humanoïde, et pas Jennifer.
Comme il a l'air de me considérer comme son maître, je demande au fantôme du Barghest de me retrouver Jennifer. Il me répond que mes désirs sont des ordres, ce qui est plutôt cool, je trouve !
D'ailleurs, le MJ me dit que Sar Rabindrana Duval perd 1 pt en équilibre mental et qu'il devient égocentrique. Oh well …

Lorsque je sors de ma transe, on réalise que le corps du Barghest n'est plus dans le laboratoire de James Boyle.
Ce serait donc vrai, me dis-je. Je serais devenu le maître du Barghest ? Trop la classe !

Lord Carver nous révèle alors l'existence des SteamShadows, une société secrète de chasseurs de fantômes dirigée par Sir Stockwell, le tueur de l'amiral Nelson.
Apparemment, tous les SteamShadows sont pourchassés et exécutés par la Reine, quand elle les trouve, nous dit-il. Mais ceux-ci pourraient nous en apprendre plus sur les créatures bizarres que nous affrontons.

La séance se termine sur nos regards dubitatifs.
Devrons nous partir à la recherche de ces personnages mystérieux que sont les SteamShadows pour aller au bout de notre mission ?
Vais-je encore avoir envie de tuer mon bon maître, Jean de Beauregard ?
Le pouvoir du Barghest va-t-il me permettre de clouer le bec de ce dédaigneux dandy décadent qu'est James Boyle ?
Mc Douglas va-t-il arrêter de boire ou s'étouffera-t-il dans son vomi avant de nous avoir été utile ?
Nous le saurons sans doute au prochain épisode ...
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Re: Résumés de partie

Message par giom »

J'ai rit ! Beaucoup ! :claclap:

... et je me demande comment se fait-ce que tous tes persos soient aussi ambiguës à chaque fois... c'est la faute aux MJs, sûrement ! :ange:
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xipehuz
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Re: Résumés de partie

Message par xipehuz »

giom a écrit :J'ai rit ! Beaucoup ! :claclap:
Le Sar te remercie :amen:
... c'est la faute aux MJs, sûrement ! :ange:
Cela va sans dire. Moi, en tout cas, je ne vois pas d'autre explication :ange:
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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